Espèces de A à D

Description

Arbre : arbuste vigoureux (1-1,5 (2-4) m x 1-1,25 m). Toujours vert. Port dressé-buissonnant. Tiges ramifiées. Rameaux glabres. Écorce des jeunes pousses verte puis grise. Végétation compacte.

Feuilles : alternes, simples, entières, pétiolées. Limbe elliptique-oblancéolé étroit, avec apex acuminé, base atténuée, marge finement crénelée. D’un beau rouge au débourrement puis cuivré avant de virer au vert foncé lustré dessus, mat dessous.

Fleurs : espèce monoïque : fleurs hermaphrodites. Floraison en avril-mai. Fleurs petites, nombreuses, à calice formé de 5 sépales étroits verts parfois rouges, corolle urcéolée (c’est-à-dire en forme de grelot) avec 5 lobes minuscules, blanche pouvant être teintée de rose. Fleurs, réunies en panicules semi-dressées pendantes terminales groupées à l’extrémité des longues tiges feuillées, se transformant en capsules globuleuses à 5 loges.

Origines

Origine géographique : Cultivar d’origine horticole créé en Angleterre en 1952 dans les pépinières de Sunningdale à Windlesham dans le Surrey au SO de Londres. Cultivar issu du croisement entre Pieris japonica (Thunberg) D. Don et Pieris formosa (Wallich) D. Don var. forestii (Harrow) Airy-Shaw ou son cultivar ‛Wakehurst’.

Particularités

Créé en 1912, il se caractérise par un jeune feuillage rouge brillant. Pieris ‛Forest Flame’ est un arbuste ornemental exigeant un sol acide, frais, bien drainé. À planter dans de la terre de bruyère, au soleil ou à mi- ombre mais à l’abri des vents froids et desséchants. Il craint les gelées tardives. Sa floraison varie selon les années. Une suppression régulière des fleurs fanées stimule sa croissance. L’ingestion des feuilles peut entraîner des troubles sérieux.


Description

Arbre : hauteur de 15-25 à 50 m. Toujours vert, port conique puis en parasol avec l’âge. Tronc droit, branches verticillées par 3-5, horizontales aux extrémités dressées en bas, ascendantes en haut. Tronc et branches sont entièrement recouverts de feuilles, puis le tronc se dénude par la base avec écorce grisâtre, ridée, épaisse, résineuse, marquée d’anneaux constitués par les cicatrices des branches et des feuilles. Les bourgeons sont coniques, nus, cachés par les feuilles.
Feuilles : persistantes, en disposition spiralée-imbriquée-serrée autour des rameaux et dirigées vers l’extrémité de ces derniers. Triangulaires, ovales et en fer de lance, sommet rétréci terminé en aiguillon vulnérant, bords coupants. Limbe épais, rigide, vert pendant 10-15 ans puis marron.
Fleurs : espèce dioïque, fleurs unisexuées. Floraison en juin-juillet dans l’hémisphère Nord. Fleurs mâles en gros chatons ovoïdes-cylindriques, solitaires ou groupés aux extrémités des rameaux verts puis brunâtres, pendants. Fleurs femelles : cônes sphériques, verts, solitaires, dressés sur les rameaux, ressemblant à des ananas, constitués de nombreuses écailles étroites portant chacune 1 ovule à leur base. La maturation nécessite 2 ans, les cônes deviennent globuleux, marron et chaque écaille porte une grosse graine (pignon) comestible une fois grillée. La fécondation nécessite une courte distance entre pied mâle et pied femelle. Les cônes matures se désarticulent sur l’arbre au bout de 2 ou 3 ans.

Origines

Origine géographique : Amérique du Sud, sur le versant occidental de la Cordillère des Andes, sur les versants montagneux à fortes précipitations entre 800 et 1600 m d’altitude, dans les forêts bordant les rivières.
Type de sol recommandé : volcanique, pierreux, acide, frais.
Climat typique : atmosphère humide, hivers doux.

Particularités

Autre nom vernaculaire : il est appelé Désespoir des Singes en Europe, depuis qu’un importateur imagina que les singes ne pourraient pas y monter du fait de ses feuilles rigides, pointues, presque épineuses.
Croissance et longévité : croissance lente, longévité : 100 ans.
Origine du nom : Araucaria vient de Arauco, nom d’une région du Chili et araucana, de araucans, les Indiens vivant dans la région où furent découverts les premiers arbres.
Utilisations : arbre ornemental présentant un aspect décoratif particulier, très original. Son bois rougeâtre et ses pignons comestibles sont très appréciés en Amérique du Sud.
Particularités historiques : découvert dans les Andes en 1780 par Don Francisco Dendariana, il fût introduit en Angleterre en 1795 par Archibald Menzies qui déroba des graines à la table du Gouverneur du Chili, puis en 1837 planté à Paris au Jardin des Plantes. En 1844 W. Lobb en introduit en plus grande quantité.
Symboles attachés : il est l’arbre national du Chili.


Description

Arbre : ressemblant à un Feuillu. Caducifolié. Port conique large. Tronc droit, branches peu nombreuses, plus horizontales d’où un aspect plus étalé que celui du pied mâle. Rameaux longs avec feuilles solitaires, alternes, espacées. Rameaux courts latéraux avec feuilles groupées par 5-7 en bouquets.

Feuilles : simples, pétiolées, en forme d’éventail, à bord supérieur irrégulièrement sinueux ou profondément échancré (bilobé). Nervures fines fourchues, rayonnantes depuis la base. Verts au printemps et en été, jaune d’or en automne, les feuilles des pieds femelles naissent et tombent 15 jours environ après celles des pieds mâles.

Fleurs : espèce dioïque : fleurs femelles uniquement, floraison en mars-avril. Fleurs vertes, formées d’un ou deux ovules disposés au sommet d’un pédoncule. En septembre-octobre, chaque ovule ressemble à une petite prune jaunâtre à partie charnue toxique et à corps ovulaire comestible. Lors de la décomposition, les ovules dégagent une odeur désagréable.

Origines

Origine géographique : Chine dans des forêts mixtes jusqu’à 750 m d’altitude.
Type de sol recommandé : sols légers, siliceux ou siliceux-argileux frais.
Climat typique : tempéré à subtropical, à l’abri des vents forts.

Particularités

Autre(s) nom(s) vernaculaire(s) : arbre des pagodes
Croissance et longévité : croissance initiale lente et durée de vie très importante : 1000 à 1500 ans. Il existe depuis plus de 150 millions d’années et est considéré comme un « fossile vivant ».
Utilisations : on le trouve dans les parcs en raison de sa résistance à la pollution et au caractère ornemental de ses feuilles.
Propriétés médicinales : ses feuilles contiennent une substance active utilisée dans le traitement de l’insuffisance circulatoire cérébrale et veineuse.
Particularités historiques : introduit en Europe vers 1730, il fut acquis par un riche habitant de Montpellier pour la somme de 40 écus d’où son nom d’Arbre aux 40 écus.
Symboles attachés : considéré comme arbre protecteur par les moines Bouddhistes qui le plantaient devant les temples et pagodes d’où son nom d’Arbre des pagodes.


Description

Arbre : hauteur de 20 à 30 m, il ressemble à un feuillu. Port conique large, tronc droit, branches peu nombreuses, ascendantes-dressées lui donnant son aspect élancé.
Feuilles : simples, caduques en forme d’éventail, fendues en 2 lobes (bilobé). Vertes au printemps et en été, jaune d’or en automne. Les feuilles des pieds mâles naissent et tombent 15 jours avant celles des pieds femelles.
Fleurs : espèce dioïque. Floraison en mars-avril. Chatons jaunes groupés par 3 à 6.

Origines

Origine géographique : Chine dans des forêts mixtes jusqu’à 750 m d’altitude.
Type de sol recommandé : sols légers, siliceux ou siliceux-argileux frais.
Climat typique : tempéré à subtropical, à l’abri des vents forts.

Particularités

Autre(s) nom(s) vernaculaire(s) : arbre des pagodes
Croissance et longévité : croissance initiale lente et durée de vie très importante : 1000 à 1500 ans. Il existe depuis plus de 150 millions d’années et est considéré comme un « fossile vivant ».
Utilisations : on le trouve dans les parcs en raison de sa résistance à la pollution et au caractère ornemental de ses feuilles.
Propriétés médicinales : ses feuilles contiennent une substance active utilisée dans le traitement de l’insuffisance circulatoire cérébrale et veineuse.
Particularités historiques : introduit en Europe vers 1730, il fut acquis par un riche habitant de Montpellier pour la somme de 40 écus d’où son nom d’Arbre aux 40 écus.
Symboles attachés : considéré comme arbre protecteur par les moines Bouddhistes qui le plantaient devant les temples et pagodes d’où son nom d’Arbre des pagodes.


Description

Arbre : hauteur de 5 à 10 m, à feuilles caduques ; port largement étalé, tronc noueux, souvent ramifié en plusieurs tiges principales très près du sol ; cime arrondie ; branches ascendantes verticales se recourbant avec l’âge. Les rameaux sont sinueux, glabres, de couleur brun clair à roux avec de nombreuses lenticelles ; l’écorce est lisse brun-rouge à brun-olive, striée, se craquelant en petites plaques rectangulaires ou carrées gris foncé ou noirâtres.

Feuilles : alternes, simples, pétiolées, sommet arrondi, bord entier, nervation palmé ; limbe de couleur bronze au débourrement, puis vert sombre dessus et vert glauque dessous, de couleur jaune en automne.

Fleurs : Espèce monoïque, fleurs hermaphrodites, mellifères, floraison en avril-mai. Fleurs pédonculées, rose violacé, solitaires ou réunies par 3 à 6 en petits bouquets formant parfois des grappes très courtes sur les rameaux âgés, directement sur les branches ou à même le tronc. Les fleurs se transforment en gousses pendantes, aplaties, rougeâtre brillant puis brunâtres, se terminant par une longue pointe fine, pourvues d’une aile très étroite sur un côté ; gousses s’ouvrant en 2 valves à maturité en automne et libérant de 8 à 15 graines ovoïdes noirâtres.

Origines

Origine géographique : Est méditerranéen, Asie Mineure.

Sol recommandé : rocheux, calcaires au bord des cours d’eau.

Particularités

Autre nom vernaculaire : Arbre de Judas, Gainier.

Croissance lente et longévité de 100 à 150 ans.

Utilisations : Arbre ornemental très florifère en situation chaude et ensoleillée, bois rouge-jaune veiné de noir facile à polir, apprécié en ébénisterie, tournage, les fleurs sucrées sont comestibles, les graines broyées sont énergétiques.

Particularités historiques : Introduit dans le Midi de la France par les Croisés de retour de Terre Sainte où cet arbre abonde d’où l’appellation : Arbre de Judée, l’autre appellation : Arbre de Judas proviendrait d’une légende selon laquelle l’apôtre Judas Iscariote se serait pendu à cet arbre après avoir trahi le Christ. 


Description

Petit arbre ou grand arbuste : hauteur 6-12 à 15 m. Port largement étalé à feuilles caduques. Tronc droit et branches s’étalant avec l’âge, formant une cime en dôme légèrement aplati. Rameaux anguleux, brun grisâtre, couverts de nombreuses lenticelles. Écorce d’abord lisse puis rainurée. Bourgeons petits, noirs et velus.
Feuilles : alternes et de grande taille ressemblant à des feuilles (ou frondes) de fougères, avec 6 à 12 paires de ramifications ou folioles primaires portant chacune de 14 à 36-40 paires de folioles secondaires de couleur vert pâle.
Fleurs : espèce monoïque, fleurs unisexuées ou hermaphrodites. Floraison en juillet-août. Fleurs rosées réunies en capitules compacts, eux-mêmes assemblés en grappes composées formant des panicules légères à l’extrémité des rameaux supérieurs. Fleurs pourvues de nombreuses étamines très proéminentes, longues, brillantes, disposées en plumeaux ressemblant à des aigrettes d’oiseaux des tropiques et donnant aux fleurs une apparence de pompons soyeux. Elles se transforment ensuite en longues gousses plates, pendantes, vertes puis brunes à maturité en octobre et qui demeurent sur l’arbre durant tout l’hiver.

Origines

Origine géographique : l’Orient-Iran, peut-être jusqu’en Chine et au Japon. Se rencontre dans les bois, sur les berges des cours d’eau.
Climat typique : a besoin des étés chauds pour bien fleurir. Ne craint ni la sécheresse ni la pollution mais les alternances de chaud et de froid, les fortes gelées qui endommagent les pousses de la cime et le vent qui casse les branches.

Particularités

Longévité : supérieure à 100 ans.
Propriétés particulières : arbre d’ornement et d’ombrage pour jardins, parcs, avenues surtout dans les régions méridionales. Bois rouge-brun anciennement utilisé pour réaliser des cadres de luxe pour tableaux.
Particularités historiques : originaire d’Iran mais cultivée depuis très longtemps à Constantinople, d’où elle fut introduite en Toscane en 1745. Introduite ensuite à Paris, l’espèce fut d’abord cultivée en serre chaude et ce n’est qu’à partir de 1804 qu’elle fut plantée en pleine terre.


Description

Arbre : arbuste ou petit arbre épineux de hauteur 5-7 m (et même entre 2-10 m), à feuilles caduques. Port largement étalé et jeunes rameaux glabres. Bourgeons petits, les terminaux à peine plus gros que les latéraux.

Feuilles : alternes, simple. Limbe peu profondément incisé en 3-5 lobes obtus. Les nervures latérales inférieures convergentes, courbées vers l’avant ; sinus aigus peu profonds. Sans touffes de poils à l’aisselle des nervures dessous. A la base des feuilles une paire de stipules lancéolées à ovales.

Fleurs : espèce monoïque, fleurs hermaphrodites, floraison en avril-mai. Fleurs doubles, roses, réunies par 5-12 en cymes multiflores dressées, terminales sur rameaux courts. Fleurs à pédoncule glabre, à 2 ou 3 styles, se transformant en fruits ovoïdes appelés : cenelles, rouge vif à maturité en septembre. Fruits renfermant chacun 2 ou 3 noyaux.

Particularités

Croissance et longévité : croissance lente, longévité : 500 ans.

Utilisations : le cultivar ‘Rosea Flore Pleno’ est un petit arbre ornemental à effet décoratif très apprécié dans les jardins et les parcs ; il est très proche du cultivar ‛Paul’s Scarlet’ mais s’en distingue par une production de fruits alors que le cultivar ‘Paul’s Scarlet’ aux fleurs généralement stériles ne fructifie que très rarement.

Particularités historiques

Le cultivar ‛Rosea Flore Pleno’ est une forme horticole obtenue à partir de Crataegus laevigata (Poiret) De Candolle (= Aubépine épineuse) originaire d’Europe et d’Afrique du Nord, mais possédant une aire de répartition plus réduite que Crataegus monogyna Jacquin (= Aubépine monogyne) ; en France elle ne se rencontre pas sur le littoral océanique et que rarement sur le pourtour méditerranéen ; plaines, collines, basses montagnes jusqu’à 1.600 m d’altitude ; bois, haies, lisières de forêts, taillis ; indifférent à la nature du sol mais de préférence argileux, marneux, frais et humide, en situation plutôt ombragée.


Description

Arbuste ou petit arbre : hauteur de 4 à 10 m voire 15-20 m, à feuilles caduques, très épineux. Port largement étalé et racines profondes ; tronc robuste à ramification dense. Les rameaux peuvent être longs ou courts à ce moment-là modifiés en épines droites très acérées, les jeunes sont pubescents. Ecorce gris-brun se craquelant en petites plaques rectangulaires. Les bourgeons sont petits.

Feuilles : alternes, simples à pétiole long, limbe de forme ovale ou losangique, généralement découpé en 5-7 lobes qui sont dentés aux extrémités ; de couleur vert foncé luisant dessus et vert plus clair, glauque et terne au-dessous. A la base des feuilles présence d’une paire de stipules en forme de croissant.

Fleurs : espèce monoïque à fleurs hermaphrodites, floraison en mai-juin. Fleurs blanches, nombreuses, odorantes, réunies en cyme de 3 à 18 fleurs sur des rameaux courts ; 20 étamines à anthères roses, pédoncule velu ou glabre, 1 style. Chaque fleur se transforme en fruit rond appelé cenelle qui est d’abord velu puis devient rouge sombre à maturité (septembre-octobre). Il renferme un unique noyau très dur.

Origines

Origine géographique : Europe, Ouest de l’Asie, Afrique du Nord ; dans les plaines, les collines, les basses montagnes jusqu’à 1600 m d’altitudes, les bois, les lisières de forêts, les haies et les taillis.

Type de sol recommandé : sols non acides, calcaires de préférence, en situation sèche, chaude, ensoleillée.

Particularités

Croissance lente et longévité de 500 ans.

Utilisation : Arbre d’ornement, il ne craint pas la taille et permet de réaliser des haies défensives et infranchissables. Les feuilles et les fruits ont des propriétés régulatrices de la circulation sanguine et antidiarrhéique. Le bois est utilisé en petite menuiserie et tournerie et c’est un bon combustible.


Description

Arbre : Arbuste ou petit arbre caducifolié. Tronc souvent courbe et ramifié, cannelé. Jeunes rameaux non visqueux, recouverts d’un fin duvet gris argenté. Ecorce longtemps lisse, gris blanchâtre  puis gerçurée. Bourgeons non visqueux, pédonculés, appliqués contre le rameau.

 Feuilles : Feuilles alternes, simples, pétiolées, elliptiques-ovales avec sommet aigu, base cunée, marge lobulée doublement dentée, limbe dessus vert sombre mat d’abord pubescent, dessous gris blanchâtre (incana), pubescent mais sans touffes de poils à l’aisselle des nervures latérales au nombre de (7) 8-10 (12) paires.

Fleurs : Espèce monoïque : fleurs unisexuées sur un même pied. Fleurs mâles en longs chatons  pendants, par 2, 3 ou 4 ; fleurs femelles en chatons plus petits, sessiles ou courtement pédonculés, dressés, se transformant en cônes oblongs réunis par 2 à 8  cônes constitués d’écailles  se lignifiant et s’écartant à maturité  pour libérer chacune 2 petites samares.

Origines

Origine géographique : Europe (N, C, E), Asie Occidentale 

Type de sol recommandé : plaines (N Europe, Scandinavie), collines, montagnes ailleurs ; en France : Alpes, S Jura ; de 100 à 1500 (1800) m d’altitude

Particularités

Rejette de souche et drageonne beaucoup, utilisé pour fixer les sols ; bois ne rougissant pas à l’air et à la lumière après l’abattage ; propriétés médicinales : feuilles (diurétique, sudorifique, vermifuge) ; écorce (fébrifuge, astringente, cicatrisante, tonique).


Description

Arbre : hauteur de 10 à 20 m allant jusque 25 m, à feuilles caduques. Port conique et étroit avec un tronc droit et un aspect élancé ; branches fines. Ecorce lisse, gris-vert brunâtre puis elle devient fissurée et noirâtre. Les bourgeons sont pédonculés, écartés du rameau, pointus et ovoïdes.

Feuilles : alternes, simples, longuement pétiolées, ovales ou arrondies mais avec le sommet légèrement pointu ; marge régulièrement et finement dentée ; de couleur vert foncé luisant au-dessus et plus pâle en dessous. Elles sont réunies par 3.

Fleurs : Espèce monoïque à fleurs unisexuées sur un même pied, floraison en février-avril. Les fleurs mâles constituent un long chaton cylindrique pendant ; de couleur vert puis jaune-brun se trouvant à l’extrémité des rameaux de l’année d’avant. Les fleurs femelles forment des chatons plus petits, dressés, rougeâtres se transformant en en gros cônes vert puis brun noirâtre. Les cônes sont constitués d’écailles libérant chacune 2 petites samares.

Origines

Origine géographique : Corse, Sud de l’Italie ; à l’étage supraméditerranéen de 600 à 1000 m d’altitude. Ils sont disséminés dans les bois de Feuillus ou le long des cours d’eau.

Type de sol recommandé : sols sablonneux, calcaires, argileux, frais. Espèce exigeante en lumière et qui aime la chaleur mais est assez résistante au froid.

Particularités

Croissance initiale rapide et longévité de 50 à 100 ans.

Utilisation : arbre d’ornement et de reboisement utilisé pour l’alignement, comme brise-vent ou pour la stabilisation des sols meubles sur roches calcaires, remblais, terrils. Les racines permettent de fixer de fixer l’azote atmosphérique nourrissant la plantes et enrichissant les sols pauvres par la présence de nodules bactériens.

Son bois rougeâtre assez foncé est facile à travailler et donc utilisé en sculpture et tournerie.


Description

Arbre : hauteur de 10 à 25 m, caducifolié. Port conique large ; tronc droit souvent multiple, branche minces d’abord ascendantes s’étalant rapidement, retombantes vers leurs extrémités. Les jeunes rameaux sont visqueux, souples, fins, anguleux ; l’écorce d’abord lisse de couleur brun-gris avec de grandes lenticelles blanchâtres très visibles puis gris foncé se crevassant longitudinalement en larges plaques rectangulaires noirâtres. Les bourgeons sont étroits, ovoïdes, brun violacé, appliqués contre le rameau avec 2 ou 3 écailles glabres et visqueuses visibles.

Feuilles : alternes, simples, pétiolées, ovales avec sommet arrondi, marge grossièrement denté dans les 2/3 supérieurs, le limbe est visqueux au printemps.

Fleurs : Espèces monoïques ; fleurs unisexuées, floraisons en mars-avril. Fleurs mâles en longs chatons cylindriques pendants, violacés puis jaune verdâtre, par 2 ou 3 jusqu’à 6 à l’extrémité des rameaux de l’année précédente. Fleurs femelles en chatons courts, dressés, pourpres puis verdâtres. Elles se transforment en cônes ovoïdes réunis par 3 ou 5 en grappe, les cônes sont d’abord vert pale puis brun noirâtre, constitués d’écailles se lignifiant et s’écartant à maturité en automne pour libérer chacune 2 petites samares.

Origines

Origine géographique : Europe, Ouest de l’Asie, Nord de l’Afrique   

Type de sol recommandé : Argilo-limoneux, sableux, de préférence acides, bien alimentés en eau

Climat typique : Indifférentes au climat mais exigeantes en lumières 

Particularités

Croissance initiales très rapide, longévité 50  à 120 ans  

Utilisations : Bois facile à travaille, utilisé en papeterie, caisserie, tournerie ; il devient dur, noir, pratiquement imputrescible s’il est immergé et est utilisé pour fabriquer des pilotis. Le charbon de bois sert pour fabriquer la poudre à canon ou pour fumer la viande, charcuterie, poissons. Il a quelques propriétés médicinales, ses feuilles sont diurétiques, sudorifiques, vermifuges ; de plus son écorce est fébrifuge, astringente, cicatrisante et tonique. 


Description

Arbre : 20-25m, caducifolié , port pleureur étroit , tronc droit, branches ascendantes-obliques avec rameaux fins, souples, pendants. Ecorce lisse, blanche avec lenticelles horizontales, s’exfoliant en lanières circulaires, puis se crevassant en plaques noirâtres surtout à la base du tronc.

 Feuilles : Feuilles alternes, simples, glabres, limbe losangique ou triangulaire, sommet effilé, bord doublement denté, pétiole long et fin. Verrues résineuses blanchâtres sur feuilles et rameaux.

Fleurs : Espèce monoïque : fleurs unisexuées mâles ou femelles présentes sur un même pied, floraison en mars-mai. Fleurs mâles : chatons cylindriques sessiles (2-5) formés en automne, persistant tout l’hiver. Fleurs femelles : petits chatons pédonculés dressés puis pendants après fécondation, se transforment en fruits composés analogues à de petits cônes, se désarticulent sur l’arbre à l’automne libérant bractées ligneuses trilobées et minuscules graines munies de 2 ailes latérales.

Origines

Origine géographique : Europe septentrionale, Asie occidentale 

Type de sol recommandé : Plaines, collines jusqu’à l’étage montagnard, landes, bords de marécages,

Climat typique : Exigeant en lumière, craint la concurrence, espèce pionnière.

Particularités

Utilisations diverses : combustible, pâte à papier, boisson alcoolisée. Propriétés médicinales désinfectante, diurétique, fébrifuge.


Description

Arbuste : hauteur 3 à 5 m. Port arrondi étalé formé d’un ensemble de tiges arquées très ramifiées, avec des rameaux grêles.
Feuilles : caduques, simples et à disposition opposée. En forme de fer de lance et aux bordures finement dentées. Couleur vert foncé dessus, grisâtre et duveteux dessous.
Fleurs : espèce monoïque fleurs hermaphrodites très nombreuses et groupées en longues grappes terminales fleurissant de juin à septembre. Elles sont petites, de formes tubuleuses roses, violettes ou blanches à gorge orangée. Très odorantes et mellifères, elles attirent papillons et autres insectes.

Origines

Origine géographique : Asie orientale-Chine, en bordures de rivières et entre 1300 et 1600 m d’altitude.

Particularités

Autre nom vernaculaire : Arbuste aux Papillons
Croissance et longévité : croissance rapide et longévité courte : de 20 à 50 ans.
Utilisations et propriétés : arbuste ornemental peu exigeant, souvent subspontané dans les terrains vagues.


Description

Arbuste : hauteur de 2 à 4 et jusqu’à 5-6 m, il reste toujours vert. Port érigé, tiges dressées denses et tortueuses, peu ramifiées. Les rameaux sont épineux (épines minces).
Feuilles : alternes, simples et entières, courtement pétiolées. Forme ovale en fer de lance, elliptique ou obovale, ses marges sont finement dentées-crénelées. De couleur vert foncé brillant dessus et plus pâle dessous.
Fleurs : espèce monoïque, fleurs hermaphrodites fleurissant en mai-juin. Petites et très nombreuses, de couleur blanches, elles sont réunies en corymbes denses à l’extrémité de courtes ramilles.
Fruits : en septembre-octobre les fleurs se transforment en petits fruits ronds et charnus de couleur variant du jaune à l’orangé et au rouge vif suivant les cultivars. Ces fruits forment des bouquets décoratifs qui demeurent une partie de l’hiver sur l’arbuste s’ils ne sont pas mangés par les oiseaux.

Origines

Origine géographique : le buisson ardent est originaire d’une aire allant du sud de l’Europe au Proche-Orient.
Type de sol recommandé : il se rencontre disséminé dans les bois, les haies, sur tous les sols mais de préférence argileux et siliceux car il craint l’excès de calcaire.
Climat typique : il demande plutôt une situation ensoleillée. L’espèce naturelle étant sensible au froid et à certaines maladies, il a été créé de nombreux hybrides et cultivars plus vigoureux, moins sensibles au froid et plus résistants aux maladies.

Particularités

Croissance : les Pyracantha sont des arbustes à croissance assez rapide.
Origine du nom : il est cultivé depuis le début du XVIIème siècle mais l’identification en tant que Pyracantha est récente. Il fût d’abord identifié selon différents autres noms de genres et ce n’est que vers la fin du XVIIIème siècle que le botaniste suisse J.J. Roemer lui attribua le nom Pyracantha.
Utilisations : arbuste ornemental très décoratif par ses fruits colorés. Il supporte une taille même sévère et est utilisé en isolé, en massifs ou encore en haies défensives.
Particularités historiques : le cultivar ‘Soleil d’or’ (fruits de couleur jaune d’or) a été créé en France à l’Arboretum des Barres à Nogent-sur-Vernisson, dans le Loiret, en 1970.


Description

Arbre :Toujours vert, branches ascendantes, très courtes. Rameaux aplatis très ramifiés et ramules disposés en faisceaux, jeunes rameaux insérés selon un angle très aigu.

Feuilles : écailles nettement plus longues que larges. Feuillage avec taches jaune-or irrégulières d’où une coloration vert foncé lustré sur les deux faces panachées de jaune.

Fleurs : espèce monoïque : fleurs unisexuées sur un même pied, floraison en janvier-mars. Fleurs mâles : chatons globuleux, à l’extrémité de rameaux latéraux courts à la cime de l’arbre. Fleurs femelles : cônes ovoïdes-oblongs, pointus à l’extrémité des rameaux à la partie supérieure de l’arbre, se transformant en cônes ovoïdes pendants constitués de 6 écailles inégales, semi-charnues devenant ligneuses rouge-brun à maturité. Chaque écaille est munie d’une petite épine, les 2 médianes sont fertiles, 2 graines par écaille fertile, graines ovoïdes munies de 2 ailes latérales très inégales : une plus allongée que l’autre.

Origines

Origine géographique : L’espèce-type pouvant atteindre 45 m de hauteur est originaire de l’O de l’Amérique du Nord (Orégon, Californie, Ouest Nevada) 

Climat typique : il croît sur les versants « Pacifique » des chaînes côtières (Cascade, Sierra Nevada) de 300 à 2500 m d’altitude, disséminé ou en mélange dans les forêts 

Type de sol recommandé : sur sols profonds, non calcaires, frais et humides mais bien drainés, sous climat tempéré.

Particularités

‛Aureovariegata’ variété observée pour la première fois en 1896, considérée actuellement comme cultivar dérivant de l’espèce-type Calocedrus decurrens (Torrey) Florin = Calocèdre (Libocèdre) à feuilles décurrentes. Croissance rapide ; longévité : 500 ans. Découvert dans la vallée du Sacramento en 1846, par le Colonel Explorateur J.C. Frémont ; introduit en Angleterre par J. Jeffrey en 1853. Bois léger, durable, très odoriférant, utilisé dans son pays pour la fabrication de crayons, barrières, maquettes. Le cultivar, de taille plus modeste, de croissance plus lente est utilisé comme arbre d’ornement pour parcs et jardins.


Description

Arbre : caducifolié, tronc court cylindrique, rameaux vigoureux, couverts de grandes cicatrices foliaires proéminentes. Ecorce brun rosé se fissurant ou s’écaillant en petites plaques gris-beige, bourgeons terminaux absents.

Feuilles : simples, très grandes, molles, longuement pétiolées, opposées sur rameaux faibles, verticillées par 3 sur rameaux forts, limbe pubescent sur les 2 faces au débourrement, puis glabre dessus, avec nervures pubescentes dessous, pétiole aplati.

Fleurs : Espèce monoïque : fleurs hermaphrodites, floraison en juin-juillet. Regroupées en grappes composées terminales dressés à corolle tubuleuse campanulée à 5 lobes gaufrés inégaux en 2 lèvres, blanches avec 2 taches jaunes et nombreux points pourpres se transformant en longues capsules siliquoïdes étroites, rigides en forme de longs haricots pendants. Les fruits passent l’hiver sur l’arbre et s’ouvrent en 2 valves lors de la floraison l’année suivante, libérant de très nombreuses graines oblongues, plates, pourvues d’une frange de poils blancs à chaque extrémité.

Origines

Origine géographique : SE des Etats-Unis : plaines côtières du golfe du Mexique. 

Climat typique : bords de cours d’eau, de marécages, forêts de basse altitude. 

Type de sol recommandé : s’accommode de tous les sols riches et frais, en situation chaude et lumineuse.

Particularités

Croissance rapide ; longévité : 50-100 ans. Introduit en France en 1754 ; arbre ornemental estimé pour sa floraison et son ombrage.


Description

Arbre : hauteur de 25-30 à 40 m, toujours vert. Port conique large, plus étroit et plus régulier, branches plus rapprochées que l’espèce-type. Ecorce finement fissurée et d’un gris plus pâle. Bourgeons petits et ovoïdes.

Aiguilles : rigides, piquantes, persistantes, d’abord gris-argent puis d’un gris-bleu vif, courtes, elles sont isolées sur les rameaux longs et en rosettes annuelles superposées sur les rameaux courts.

Fleurs : espèce monoïque. Fleurs unisexuées mâles ou femelles généralement sur le même pied. Floraison en septembre.
Fleurs mâles : chatons cylindro-coniques, allongés, jaune verdâtre, nombreux, solitaires, dressés à l’extrémité de rameaux courts.
Fleurs femelles : petits chatons cylindriques, vert pâle ou rougeâtres, solitaires, dressés à l’extrémité de rameaux courts, se transformant en gros cônes ressemblant à de petits tonneaux. Les cônes sont constitués d’écailles minces, lisses, larges, imbriquées, brun violacé, ils se désarticulent sur l’arbre, libérant 2 graines triangulaires à aile large par écaille.

Origines

Origine géographique : Cette variété bleue existe à l’état naturel en mélange avec l’espèce-type de forme verte ; elle se retrouve en mélange dans les forêts sur les versants atlantiques et méditerranéens des chaînes de l’Atlas et du Rif en Afrique du Nord.

Particularités

Cedrus atlantica ‘Glauca’ est en fait une variété à aiguilles bleues de l’espèce-type : Cedrus atlantica. Sélectionnée comme arbre ornemental, très appréciée pour parcs et jardins, cette variété est actuellement considérée comme cultivar et reproduite par semis de graines.


Description

Arbre : arbuste (3-5 m) toujours vert. Port en voûte basse pleureuse obtenue artificiellement, tronc droit court, stoppé dans sa croissance. Branches dirigées horizontalement afin d’obtenir de longues branches d’abord tabulaires, puis arquées et retombantes jusqu’au sol, les rameaux formant draperie.

Aiguilles : verdâtre-glauque à gris-bleu.

Origines

Origine géographique : Cultivar créé à Chatenay, en France, vers 1900 par le Pépiniériste L. Paillet. Le but recherché : réaliser une sorte de grande voûte basse couvrant une surface au sol pouvant atteindre 10-15 m d’envergure à partir de Cedrus atlantica = Cèdre de l’Atlas originaire d’Afrique du Nord (voir fiche : Cedrus atlantica Manetti).

Particularités

Arbuste ornemental obtenu soit par tuteurage de tige (utilisation de la courbure naturelle de la flèche en obligeant les branches à retomber à environ 2m du sol), soit par greffage de tige (dans ce cas : nécessité de supprimer au fur et à mesure toutes les branches ascendantes afin de conserver à l’arbuste la forme de voûte basse pleureuse). Croissance très lente.


Description

Arbre : hauteur de 25-30 à 40 m, toujours vert. Port conique large, tronc droit. Ecorce lisse, gris clair, se crevassant en plaques irrégulières gris foncé. Bourgeons petits et ovoïdes.
Aiguilles : rigides, piquantes, persistantes, vertes, courtes, elles sont isolées sur les rameaux longs et en rosettes annuelles superposées sur les rameaux courts.
Fleurs : espèce monoïque. Fleurs unisexuées mâles ou femelles généralement sur le même pied. Floraison en septembre.
Fleurs mâles : chatons cylindro-coniques, allongés, jaune verdâtre, nombreux, solitaires, dressés à l’extrémité de rameaux courts.
Fleurs femelles : petits chatons cylindriques, vert pâle ou rougeâtres, solitaires, dressés à l’extrémité de rameaux courts, se transformant en gros cônes ressemblant à de petits tonneaux. Les cônes sont constitués d’écailles minces, lisses, larges, imbriquées, brun violacé, ils se désarticulent sur l’arbre, libérant 2 graines triangulaires à aile large par écaille.

Origines

Origine géographique : Afrique du nord sur les versants atlantiques et méditerranéens des chaînes de l’Atlas et du Rif, entre 1200 et 2800 m d’altitude.
Climat typique : climat méditerranéen humide à semi-aride : été chaud, hiver sec, enneigé.

Particularités

Croissance et longévité : croissance moyenne, longévité : 500-700 ans.
propriétés médicinales : antifongique, antiseptique, décongestionnant (pour les voies respiratoires), cicatrisante, astringente (huiles essentielles).
Utilisations : arbre ornemental et de reboisement. Son bois durable est utilisé en menuiserie (charpentes, constructions navales). Il a une odeur caractéristique qui éloigne les insectes.
Particularités historiques : découvert en 1826 dans le Rif marocain, il fût introduit en France en 1839 et utilisé pour le reboisement du Midi à partir de 1860 (Ventoux, Lubéron) entre 600 et 1200 m d’altitude.


Description

Arbre : toujours vert. Branches horizontales avec extrémités des rameaux retombantes. Jeunes pousses vert clair.

Aiguilles : très longues, grêles, souples, peu piquantes, vertes, isolées sur les rameaux longs, en rosettes annuelles superposées sur les rameaux courts.

Fleurs : Espèce monoïque : fleurs unisexuées mâles ou femelles sur un même pied. Fleurs mâles : chatons cylindro-coniques, allongés, dressés. Feurs femelles : petits cônes ovoïdes, dressés, se transformant en gros cônes ressemblant à de gros œufs au sommet le plus souvent arrondi à maturité, 2 ans plus tard. Les cônes se désarticulent sur l’arbre libérant, par écaille, 2 graines triangulaires à aile membraneuse très développée.

Origines

Origine géographique :Origine : O de l’Himalaya depuis l’Afghanistan jusqu’au Népal. Etage montagnard entre 1200 et 4000 m d’altitude. 

Climat typique : Forêts monospécifiques ou en mélange avec Pinus wallichiana Jackson = Pin de l’Himalaya. 

Type de sol recommandé : Sols granitiques ou schisteux. Climat de mousson à été humide et hiver froid et sec.

Particularités

Croissance moyenne ; longévité : 100-135 (200) ans. Bois assez dur utilisé pour édifier des temples, fabriquer des bateaux, des crayons. Introduit en Europe, en 1822, comme arbre d’ornement.


Description

Arbre  vigoureux d’une hauteur de 12-15 m ou arbuste de 3-5 m, à feuilles caduques. Port dressé-évasé ; branches ascendantes puis étalées et arquées avec l’âge ; écorce gris plus ou moins foncé ou brunâtre avec lenticelles horizontales orangées.

Feuilles : alternes, simples, pétiolées. Les nervures sont nettement saillantes, les feuilles sont cuivrées puis vertes et rouge orangé avant leur chute. Le pétiole est rougeâtre à la partie supérieure avec 1-4 glandes nectarifères vertes à proximité de la base du limbe.

Fleurs : Espèce monoïque, fleurs hermaphrodites qui fleurissent en avril-mai.  Fleurs grosses, doubles, d’abord rose foncé puis plus pâle, réunies par 2-5 en inflorescences en forme de corymbe. Les fleurs sont en forme de cloche avec sépales dressés et pétales étalés ne se transformant en culture que très rarement en petites drupes sphériques rouge pourpre ou noires à maturité.

Origines

Origine géographique : Son origine réelle est obscure puisqu’il existe de nombreuses variétés et hybrides obtenus et sélectionnés au Japon. D’après certains botanistes, la souche-mère serait uniquement chinoise mais introduite depuis plus de 1500ans au Japon.

Type de sol recommandé : peu exigeant mais préférence pour les terrains frais, profonds, bien drainés. Il fleurit davantage au soleil et sur sol crayeux.

Particularités

C’est une plante ornementale de jardins et d’alignement apprécié au printemps pour sa floraison abondante. Le cultiva ‘Kanzan’ est le plus connu et le plus planté en Europe alors qu’il est presque ignoré au Japon.

Croissance moyennement rapide et longévité 20-25 ans.


Description

Arbre : arbuste ou petit arbre, de hauteur 1-6 m à 12 m, à feuilles caduques. Port buissonnant ou érigé-étalé. Branches courtes ; jeunes rameaux pendants. Ecorce brun-gris brillant, lisse, avec lenticelles très marquées, gris clair d’où un aspect moucheté caractéristique. Bourgeons petits, coniques, par 2 ou 3, recouverts d’une pubescence grise.

Feuilles : alternes, simples, pétiolées ; ovales à arrondies. Limbe ferme avec nervure médiane saillante et pubescente dessous.

Fleurs : espèce monoïque, fleurs hermaphrodites, floraison en avril-mai. Fleurs petites, tubulaires, blanches, très odorantes, réunies par 4-12 en courtes grappes corymbiformes axillaires, dressées ou étalées sur rameaux recourbés vers le bas. Fleurs longuement pédonculées se transformant en petites drupes arrondies jaunes, rouges et noires à maturité (été), à chair âpre peu abondante et gros noyau lisse renfermant 1 graine toxique.

Origines

Origine : Centre et Sud de l’Europe, Sud-Ouest Asie. Collines et basses montagnes de 300 à 1600 m d’altitude. Lisières de forêts, bois clairs, friches, haies ou pentes rocheuses sèches. 

Type de sols recommandé : calcaire, argileux, glaiseux, humifère, sec.

Climat typique : situation chaude et ensoleillée.

Particularités

Croissance et longévité : croissance lente, longévité: 50-80ans à 100 ans. 

Particularités historiques : Sainte-Lucie : ancien monastère des Vosges où l’on travaillait le bois

Utilisations : Espèce très appréciée comme porte-greffe pour arbres fruitiers (Cerisiers : Bigarreaux, Guignes ; Pruniers) en formes basses sur sol calcaire. Bois odorant utilisé pour fabriquer des tuyaux de pipes dites « en merisier » parfumant le tabac, utilisé également pour réaliser des tabatières, cannes. Par fermentation des fruits, obtention d’un kirsch proche du marasquin. Graines utilisées en parfumerie.


Description

Arbuste ou arbre : hauteur de 5 à 20 m pouvant aller jusque 30 m, à feuilles caduques. Port buissonnant en tant qu’arbuste et largement étalé en tant qu’arbre. Tronc droit de section ondulée ; branches étalés chez la forme arbustive, nombreuses et ascendantes chez l’arbre ; écorce lisse, grenue, de couleur gris cendré se fissurant en surface avec le temps ; bourgeons ovoïdes formés d’écailles brun-rouge foncé avec de fins petits poils blancs à l’extrémité.

Feuilles : alternes, simples, pétiolées, limbe ovale plissé, à sommet pointu,  marge doublement dentée et aigue, de couleur vert foncé et glabre dessus et en dessous de couleur plus clair, le feuillage devient jaune vif à jaune-brun en automne. Nervures saillantes et parallèles.

Fleurs : espèce monoïque à fleurs unisexuées qui fleurissent en mars-avril. Une fleur mâle est constituée par une bractée verte à sommet brun portant entre 4 et 12 étamines de couleur jaunes, réunie en chatons pendants sur les pousses de l’année antérieure.  Les fleurs femelles sont réunies en inflorescence lâche et pendante, uniquement les stigmates rouges sont visibles. Elles sont réunies par 2 et se transforment chacune en akènes aplatis à la base d’une bractée foliacée à 3 lobes. En octobre cela forme des grappes fructifères brunes et pendantes, les graines ne seront pas libérées.

Origines

Origine géographique : Europe occidentale et centrale, Sud-Ouest de l’Asie ; dans les collines, les plaines, les basses montagnes jusqu’à 700-1000 m d’altitude, les forêts et les haies.

Type de sol recommandé : argilo-sablonneux, perméable et frais. 

Particularités

Croissance plutôt lente et longévité de 80-150 ans voire même 200 ans.

Utilisation : arbre d’ornement ou formant des haies (il est alors appelé Charmille). Son bois est difficile à travailler mais résistant aux chocs, son feuillage est un bon fourrage pour le bétail et permet d’enrichir le sol lors de sa décomposition.   


Description

Arbre : arbrisseau de dimensions 0,4 – 0,8 (1) m x 0,8 – 1,5 m, toujours vert. Port prostré-étalé et rameaux s’étalant très bas, presque couchés sur le sol.

Feuilles : opposées-distiques, très rapprochées, simples, entières, courtement pétiolées.

Fleurs : espèce monoïque, fleurs hermaphrodites, mellifères, floraison en avril-mai. Fleurs dressées par paires portées par un seul pédoncule. Elles sont tubulaires à corolle blanc crème et calice formant une sorte de bonnet à la base appelé pileus, se transformant en baies globuleuses translucides violet améthyste brillant. Ces baies décoratives en octobre sont rares et non comestibles.

Origines

Origine géographique : Centre et Ouest de la Chine – Sichuan, Hubei, vers 1900. Se rencontre aux bords des cours d’eau et dans les fourrés entre 300 et 1800 m d’altitude 
Type de sol recommandé : tous les types de sols bien drainés.
Climat typique : en situation ensoleillée ou à mi-ombre mais craint les hivers rigoureux avec les fortes gelées lui faisant perdre ses feuilles.

Particularités

Croissance et longévité : croissance rapide, longévité : 20-30 ans.

Utilisations : arbrisseau ornemental supportant les tailles sévères, utilisé comme plante tapissante couvre-sol pour garnir des rocailles, des talus, au soleil ou en sous-bois. Les baies décoratives sont toxiques : leur ingestion peut provoquer des troubles digestifs. Avec un port arbustif, des tiges rigides, il diffère des formes lianes et appartient au sous-genre : Chamaecerasus = Camérisier.


Description

Arbre : arbrisseau ou arbuste (0,4 – 1 (2) m). Toujours vert. Port dressé. Tiges ramifiées, pleines à moelle blanche. Rameaux très denses, grêles, s’étalant horizontalement. Jeunes pousses pourpres, tomenteuses.

Feuilles : opposées-distiques, simples, entières, courtement pétiolées. Limbe coriace, petit, largement ovale à ovale-lancéolé, à base cordée. Presque glabre, vert foncé très luisant dessus, un peu plus clair dessous.

Fleurs : espèce monoïque : fleurs hermaphrodites, mellifères. Floraison en mai-juin. Fleurs petites, peu nombreuses, parfumées, cachées sous les feuilles, par paires portées par un seul pédoncule très court et naissant à l’aisselle des feuilles. Fleurs tubulaires à corolle blanc crème se transformant en baies globuleuses translucides bleu pourpré. Ces baies décoratives sont rares n’apparaissant qu’à l’occasion.

Origines

Origine géographique : SO Chine – Yunnan, O Sichuan, vers 1908.

Climat typique: se rencontre le long des cours d’eau et dans les fourrés entre 1200 et 3000 m d’altitude. Supporte la pollution mais craint les fortes gelées qui endommagent les extrémités des rameaux.

Type de sol recommandé: accepte tous les types de sols fertiles bien drainés.

Particularités

Croissance rapide. Longévité : 20-30 ans. Arbrisseau ou arbuste ornemental. Ne craint pas la taille et est surtout utilisé pour réaliser des haies basses ou moyennes mais tend à devenir très vite broussailleux. Pour pallier à cette tendance, il est nécessaire de le tailler sévèrement 4 à 5 fois par an. Il peut également être utilisé pour réaliser des formes variées ou figuratives (art topiaire). Cultivé en isolé, il atteint 2 m de hauteur avec un port souple et élégant. Les baies décoratives sont toxiques : leur ingestion peut provoquer des troubles digestifs. Avec un port arbustif, des tiges rigides, il diffère des formes lianes et appartient au sous-genre : Chamaecerasus = Camérisier.


Description

Arbuste : hauteur de 1 à 1,2 m, à feuilles caduques. Buisson très enchevêtré au port érigé, avec des rameaux dressés armés de longues épines effilées. Sur les jeunes pousses de l’année, présence de poils courts blancs, très fins. Ecorce brunâtre verruqueuse.
Feuilles : alternes, simples, marge crénelée. Sur les jeunes pousses les feuilles sont solitaires et nettement stipulées, ensuite elles sont multiples et réunies en petits bouquets alternes.
Fleurs : espèce monoïque, fleurs hermaphrodites. Floraison en mars-avril. Fleurs rouges assez grandes, en coupe, formées de 5 pétales restant à demi-fermés, nombreuses étamines. Les fleurs groupées par 2-4 sur les rameaux, se transforment en fruits pomacés arrondis de couleur verte teintée de rouge ou totalement jaunes toujours piquetés de points blancs. Arrivés à maturité en octobre, les fruits demeurent sur l’arbuste après la chute des feuilles.

Origines

Origine géographique : originaire de Chine et du Japon (îles Honshu et Kyushu), il se rencontre dans les forêts de zones montagneuses.
Type de sol recommandé : il se contente d’un sol un peu fertile, bien drainé.
Climat typique : il supporte la sécheresse de l’été ainsi qu’un peu d’ombrage mais fleurit mieux en situation ensoleillée.

Particularités

Origine du nom : appelé Cognassier du Japon car découvert au Japon par le botaniste suédois Carl Peter Thunberg, introduit du Japon à Bristol, en Angleterre, par Maule sous le nom de Cydonia maulei Moore. Initialement considéré comme Pyrus (Poirier) par Thunberg, puis rapporté à Cydonia (Cognassier) par le botaniste suisse Augustin Pyrame de Candolle, on doit au botaniste anglais John Lindley le nom de genre actuel de Chaenomeles.
Utilisations : arbuste d’ornement très décoratif en toute saison, il est utilisé dans les jardins en isolé ou en massifs. Il est bien adapté pour faire des bonsaïs. Ses fruits non comestibles à l’état cru, peuvent être consommés après cuisson (confiture, liqueur).
Particularités : de nos jours, l’espèce-type ne dépassant guère 1 m de hauteur, lui sont préférés des hybrides et cultivars d’origine horticole qui diffèrent par la hauteur, la couleur des fleurs et des fruits.


Description

Arbre : hauteur de 15-25 m, à feuilles caduques. Port conique, racine pivotante, tronc droit branches horizontales ou un peu ascendantes. Les rameaux sont rougeâtres à moelles étoilés. Ecorce de couleur gris-brun foncé à sillons verticaux profond et à crêtes ondulées. Bourgeons coniques vert luisant et pointus.

Feuilles : alternes, simples, longuement pétiolées, composées de plusieurs lobes triangulaires (5-7) ; marge finement dentée ; de couleur vert brillant dessus et mat dessous.

Fleurs : espèce monoïque à fleurs unisexuées qui fleurissent en avril-mai. Les fleurs mâles sont très petites, verdâtres, réunies en glomérules. Les fleurs femelles sont jaunâtres, nombreuses, à 2 carpelles, réunies pour former des têtes sphériques portées par de longs pédoncules, se transformant en capsules bilobées vertes puis brunes, épineuses, restant sur l’arbre l’hiver et libérant une ou deux graines ailés par capsule.

Origines

Origine géographique : Amérique centrale ; à proximité des eaux courantes voire en bord de mer.

Type de sol recommandé : sols argileux, limoneux, acides avec un besoin de chaleur en été, de soleil et d’humidité atmosphérique. 

Particularités

Croissance lente et longévité de 80 à 300 ans.

C’est un arbre d’ornement ou d’alignement particulièrement aimé en automne puisqu’il devient de couleurs vives et variés. Son bois est utilisé en ébénisterie et sa résine est utilisée en médecine et pour la fabrication de chewing-gum ou d’encens.


Description

Arbre : arbuste (1,5-2 (3) m). Caducifolié. Port dressé, vigoureux. Tiges fortes, glabres, érigées divergentes en forme de verges arquées. Écorce lisse, vert luisant puis grise, finement striée.

 Feuilles : alternes, simples, pétiolées. Allongées, ovales-lancéolées à losangiques, avec sommet longuement acuminé, base arrondie, marge irrégulièrement doublement dentée. Limbe vert clair lumineux, glabre dessus, plus pâle, un peu pubescent dessous. Nervures parallèles très marquées. Stipules présentes.

Fleurs : espèce monoïque : fleurs hermaphrodites. Floraison en avril-juin/automne. Fleurs doubles, globuleuses en forme de pompons jaune d’or. Fleurs solitaires sises à l’aisselle des feuilles sur de courtes pousses naissant sur les rameaux latéraux et terminaux issus des tiges de l’année précédente. Les fruits dégénérant le plus souvent, les fleurs du cultivar ‛Pleniflora’ ne se transforment que rarement en akènes.

Origines

Origine géographique : Le cultivar ‛Pleniflora’ dérive de l’espèce-type : Kerria japonica à fleurs jaunes simples originaire de Chine centrale et occidentale.

Climat typique: pousse dans les taillis, les forêts, sur les rochers, dans les gorges à proximité des cours d’eau de montagne.

Type de sol recommandé : Cultivar et espèce-type s’adaptent à tous les sols, les préférant toutefois ni trop acides, ni trop secs en été, en situation mi- ombragée.

Particularités

À l’ombre, le cultivar produit des fleurs moins nombreuses et moins pleines. Il refleurit souvent en automne. Sous l’appellation de « Rose du Japon », le cultivar ‛Pleniflora’ est cultivé depuis très longtemps au Japon. C’est en provenance de ce pays qu’il fut envoyé en France par Thunberg en 1784. Planté dans le Jardin du Roi, il y fleurit en 1796. Ce n’est qu’en 1805 qu’il arriva en Angleterre aux Kew Gardens. L’espèce-type ne parvint en Europe que bien plus tard puisque Von Siebold l’introduisit en 1834.Le cultivar est plus résistant, plus cultivé, plus répandu que l’espèce-type. Il supporte le gel et la pollution. Arbuste ornemental pouvant être planté isolé, groupé ou pour former des haies moyennes dans les jardins, parcs ou le long des murs. Il s’étale en drageonnant mais, les tiges ne vivant que 3 ans, il forme des touffes qui se dégarnissent au centre. Il est alors nécessaire de séparer les drageons.


Description

Arbre : arbuste vigoureux de hauteur 2-4 m jusqu’à 5 m, semi-persistant ou toujours vert. Port dressé-étalé ; longues tiges souples largement arquées et retombantes ; jeunes pousses duveteuses.

Feuilles : alternes, simples, entières, courtement pétiolées. Limbe rugueux, elliptique-oblong ou ovale-lancéolé, à sommet aigu, à marge légèrement révolutée vers le dessous ; vert foncé luisant glabre, avec 5-12 paires de nervures en creux dessus, tomenteux, glauque avec nervures saillantes dessous, de plus surface gaufrée.

Fleurs : espèce monoïque, fleurs hermaphrodites, floraison en mai-juin. Fleurs en clochettes, à calice velu, corolle à 5 pétales repliés dans le bouton floral puis suborbiculaires-étalés, blanchâtres. Elles se transformant en fruits globuleux rouges ou vermillon. Ces fruits très nombreux.

Origines

Origine géographique : Ouest de la Chine (Ouest Sichuan), se rencontre dans les fourrés vers 2600-3000 m d’altitude.

Type de sol recommandé : accepte tous les types de sols mais les préfère tout de même argilo-siliceux humifères.

Climat typique : en situation ensoleillée avec une certaine humidité atmosphérique et dans un endroit abrité car les feuilles craignent le gel.

Particularités

Utilisations : espèce ornementale, à croissance rapide, très décorative par ses feuilles, fleurs, fruits ; à utiliser en isolé dans parcs et jardins.

Particularités historiques : espèce introduite en France en 1908. En plantation il ne s’agit que rarement de l’espèce-type mais plus généralement de cultivars difficiles à identifier ; les différences portent surtout sur le rapport longueur-largeur du limbe, le nombre de fleurs, la couleur des fruits ou des rameaux de même que sur la hauteur de la plante. Il a été créé des formes basses ou naines et des formes hautes par greffage en tête sur Aubépine ou Cognassier.


Description

Arbre : arbuste d’une hauteur de 1–2 (3) m, semi-persistant.Port dressé buissonnant. Longues tiges arquées-étalées. Rameaux très pubescents blanchâtres à l’état jeune puis bruns.

Feuilles : alternes, simples, entières, courtement pétiolées. Limbe épais, elliptique à ovale, atténué aux deux extrémités, vert foncé luisant avec nervures en creux dessus, tomenteux, feutré blanc argenté avec nervures proéminentes dessous.

Fleurs : espèce monoïque, fleurs hermaphrodites, floraison en Mai-juin. Fleurs en clochettes, à calice très velu, corolle à 5 pétales repliés dans le bouton floral puis dressés, blancs tachés de rose à l’extérieur. Fleurs se transformant en fruits obovoïdes rouge orangé de la taille d’un petit pois avec vestige du calice et renfermant chacun 2 ou 3 noyaux. Ces fruits demeurent sur l’arbuste de septembre à décembre.

Origines

Origine géographique : O de la Chine – Yunnan, Sichuan, N de la Birmanie, Himalaya.

Climat typique : Se rencontre dans les fourrés entre 2000 et 3000 m d’altitude.

Type de sol recommandé : Peu exigeant, accepte tous les types de sols mais les préfère tout de même argilo-siliceux humifères, en situation ensoleillée avec une certaine humidité atmosphérique.

Particularités

Utilisations : Arbuste ornemental, à croissance rapide, supportant la taille, utilisé en isolé, massif ou haie moyenne. Très décoratif par ses fruits rouge orangé généralement délaissés par les oiseaux.

Particularités historiques : espèce envoyée du Yunnan au Muséum de Paris par le Père Jean-Marie Délava en 1889. Enregistrée par Adrien Franchet sous l’appellation de Cotoneaster pannosa Franchet correspondant en fait à une autre espèce envoyée également du Yunnan au Muséum de Paris par le Père Jean-Marie Delavay mais une année plus tôt, à savoir en 1888. Suite à cette confusion, l’espèce reçue en 1889 fut réidentifiée quelques années plus tard, en 1895, par D.G. Bois et porte le nom actuel de : Cotoneaster franchetii Bois. 


Description

Arbre : arbrisseau de hauteur 0,5 – 1 m, à feuilles caduques. Tiges horizontales et ramifications denses, subhorizontales-étalées. Rameaux flexibles, alternes, étalés en largeur car se développant sur un seul plan en disposition distique dite en arête de poisson.

Feuilles : petites, alternes, simples, entières, courtement pétiolées ou presque sessiles. Limbe coriace mais cassant, suborbiculaire à ovale avec apex mucroné, vert foncé glabre, brillant vernissé dessus, glauque, légèrement pubescent dessous. A l’automne les feuilles prennent de magnifiques teintes rouges et orangées.

Fleurs : espèce monoïque, hermaphrodites, mellifères, floraison en mai-juin. Fleurs petites, insignifiantes, en clochettes, à calice velu, corolle à 5 pétales repliés dans le bouton floral puis dressés, blanc rosé, rose saumoné ou rouge clair. Elles se transformant en fruits très abondants obovoïdes rouge vif.

Origines

Origine : Ouest de la Chine – Ouest Sichuan et Hubei, se rencontre dans les régions montagneuses entre 2000 et 3500 m d’altitude.

Type de sols recommandé : peu exigeant, accepte tous les types de sols mais les préfère limoneux-sablonneux, plutôt secs, au moins bien drainants et jamais gorgés d’eau

Climat typique : supporte la mi-ombre mais fleurit mieux en situation ensoleillée avec une certaine humidité atmosphérique ; craint les gelées et les attaques du parasite à l’origine du « Feu bactérien ».

Particularités

Utilisations : espèce ornementale commercialisée depuis 1885, de croissance rapide, utilisée comme couvre-sol sur des surfaces nues et sèches : talus, rocailles ou pour garnir des bacs, des murets ; les rameaux retombants prennent alors une disposition dite en éventail. Espèce décorative des plus populaires ; il existe quelques cultivars.

Particularités historiques : espèce découverte par l’Abbé Armand David, introduite en Europe et en Amérique du Nord entre 1877 et 1880, en France au Jardin du Muséum à Paris en 1886.


Description

Arbre : Arbuste (2 – 3 (5) m). Toujours vert. Port dressé arrondi-compact. Tiges arquées, rameaux couverts d’un dense duvet blanchâtre puis jaunâtre la première année disparaissant à l’arrivée de l’hiver et découvrant une écorce rougeâtre.

 Feuilles : alternes, simples, entières, courtement pétiolées. Limbe épais, obovale, largement ovale ou elliptique, à sommet généralement aigu, parfois arrondi. Vert foncé avec 6-10 paires de nervures en creux dessus, à duvet blanc puis jaunâtre la première année devenant glabre et gris dessous avec les nervures proéminentes.

Fleurs : espèce monoïque : fleurs hermaphrodites, mellifères. Floraison en juin-juillet. Fleurs petites, en clochettes pédonculées, à calice très velu tubulaire à 5 dents, corolle à 5 pétales repliés dans le bouton floral puis suborbiculaires-étalés, d’un blanc laiteux, étamines nombreuses à anthères roses. Fleurs, réunies par 50-70 en corymbes terminaux très fournis sur de jeunes pousses latérales, se transformant en fruits obovoïdes rouges de la taille d’un petit pois avec vestige du calice et renfermant chacun 2 noyaux. Ces fruits très nombreux et de maturité tardive (novembre) demeurent sur l’arbuste et intéressent les oiseaux en hiver.

Origines

Origine géographique : O de la Chine : NO Yunnan.

Climat typique : Se rencontre dans les fourrés, les broussailles.

Type de sol recommandé : Peu exigeant, accepte tous les types de sols même secs mais non gorgés d’eau. Montre toutefois une préférence pour des terres argilo-siliceuses, en situation ensoleillée avec une certaine humidité atmosphérique.

Particularités

Espèce introduite en Europe par le Botaniste Georges Forest en 1930. Arbuste ornemental, à croissance rapide, utile à la vie sauvage (insectes, oiseaux). Peut-être planté en isolé, en massif ou pour réaliser des haies libres servant de brise-vent.


Description

Petit arbre ou arbuste : hauteur 5-8 à 10 m, restant toujours vert et au port érigé conique étroit. Branches irrégulièrement verticillées, avec fusion de certains rameaux donnant naissance à des pousses tordues et densément recouvertes de petites feuilles. Les autres rameaux sont grêles, ascendants-étalés et aux aiguilles normales. L’écorce fibreuse tendre, brun orangé, se « déchire » avec l’âge en lanières verticales. Les petits bourgeons verts sont dépourvus d’écailles.
Aiguilles : minces, relativement souples et aplaties à la base. De formes incurvées à pointe dirigée vers l’intérieur, elles sont disposées en spirale autour de la tige et des rameaux. Vertes et brillantes, leur durée de vie est de 4 à 5 ans, elles tombent ensuite avec la partie du rameau.
Fleurs : espèce monoïque, fleurs unisexuées sur un même pied et fleurissant en février-mars. Les fleurs mâles sont des chatons oblongs se formant en automne ; les fleurs femelles sont des cônes ressemblant à de petites rosettes vertes, sphériques et solitaires se transformant en cônes globuleux de 20 à 30 écailles. À l’automne de l’année suivante chaque écaille libère de 2 à 5 graines brun foncé et bordées d’une aile membraneuse étroite.

Origines

Origine géographique : le cultivar ‘Cristata’ est d’origine japonaise et fut introduit en Allemagne vers 1900. Il dérive de l’espèce-type Cryptomeria japonica (Cryptomère du Japon) originaire de toutes les îles du Japon depuis Yakou au Sud jusqu’au Nord de Hondo.
Type de sol recommandé : l’espèce-type est présente entre 200 et 1800 m d’altitude en formant des forêts mono spécifiques sur sols légers, riches et bien alimentés en eau.
Climat typique : elle croît sous climat tempéré à hivers doux.

Particularités

Autre nom vernaculaire : aussi appelé Sekka-Sugi
Croissance et longévité : l’espèce-type peut atteindre 60 m de hauteur. Sa croissance initiale est rapide et sa longévité de 150-200 ans peut atteindre jusqu’à 1000 ans.
Utilisations et propriétés : arbre de reboisement très estimé dans son pays. Utilisé pour fabriquer des pièces d’œuvres immergées. Le cultivar, de croissance lente, est rustique et utilisé tant au Japon qu’en Europe comme arbuste d’ornement préférant un sol humide et une exposition mi-ombrée.


Description

Arbre : arbuste ou petit arbre de hauteur 5-10 m, toujours vert. Rameaux semi-retombants ; écorce fibreuse, tendre, brun orangé.

Feuilles : aiguilles en alène, incurvées à pointe dirigée vers l’intérieur, disposées en spirale avec base décurrente et soudée au rameau ; feuillage vert jaunâtre à crème doré, pratiquement blanc en hiver.

Fleurs : espèce monoïque, fleurs unisexuées sur un même pied, floraison en février-mars.

Fleurs mâles : chatons oblongs se formant en automne à l’aisselle des aiguilles et groupés vers l’extrémité des pousses longues.

Fleurs femelles : cônes en position terminale à l’extrémité de rameaux latéraux courts et robustes, se transformant en cônes globuleux de 20-30 écailles avec bractées soudées mais à pointe libre ; chaque écaille forme un bouclier muni d’un mucron central et possède à son sommet de 4 à 6 dents épineuses. Chaque écaille libère de 2 à 5 graines brun foncé, trigones, bordées d’une aile membraneuse étroite.

Origines

Origine géographique : ‛Sekkan’, cultivar japonais, dérive de l’espèce-type Cryptomeria japonica (Linné fils) D. Don = Cryptomère du Japon originaire de toutes les îles du Japon depuis Yakou au Sud jusqu’au Nord de Hondo. L’espèce-type peut atteindre 60 m de hauteur ; elle croît entre 200 et 1800 m d’altitude en formant des forêts monospécifiques

Type de sol recommandé : légers, riches, bien alimentés en eau
Climat typique : tempéré à hivers doux.

Particularités

Croissance et longévité : croissance initiale rapide, longévité : 150-200 ans jusqu’à 1000 ans.

Utilisations : arbre de reboisement très estimé dans son pays, découvert en 1692 par Kaempfer et utilisé pour fabriquer des pièces d’œuvres immergées.

Particularités historiques : le cultivar, de croissance lente, est rustique et utilisé tant au Japon qu’en Europe comme arbuste ou petit arbre d’ornement préférant un sol humide et mi-ombre.


Description

Arbre : arbuste généralement bas (2-6 m). Toujours vert.Port conique buissonnant mais pouvant parfois former un tronc avec l’âge et devenir un petit arbre. Rameaux longs et pendants. Écorce fibreuse, tendre, brun orangé, se dilacérant en lanières verticales (âgé). Bourgeons petits dépourvus d’écailles.

Feuilles : aiguilles en alène, minces, relativement souples, aplaties à la base, très fortement incurvées à pointe dirigée vers l’intérieur, disposées en spirale autour de la tige et des rameaux, avec base décurrente et soudée au rameau. Feuillage vert vif paraissant tordu. Durée de vie des aiguilles : 4-5 ans, elles tombent avec la partie du rameau.

Fleurs : espèce monoïque : fleurs unisexuées sur un même pied. Floraison en février-mars. Fleurs mâles : chatons oblongs se formant en automne à l’aisselle des aiguilles et groupés vers l’extrémité des pousses longues. Fleurs femelles : cônes en position terminale à l’extrémité de rameaux latéraux courts et robustes, se transformant en cônes globuleux de 20-30 écailles avec bractées soudées mais à pointe libre. Chaque écaille possède à son sommet de 4 à 6 dents épineuses. Chaque écaille libère de 2 à 5 graines, bordées d’une aile membraneuse étroite.

Origines

Origine géographique : ‛Spiralis’ cultivar japonais introduit en Hollande par P.F. von Siebold en 1860. Il dérive de l’espèce-type Cryptomeria japonica (Linné fils) D. Don = Cryptomère du Japon originaire de toutes les îles du Japon depuis Yakou au Sud jusqu’au Nord de Hondo.

Particularités

L’espèce-type peut atteindre 60 m de hauteur. Elle croît entre 200 et 1800 m d’altitude en formant des forêts monospécifiques sur sols légers, riches, bien alimentés en eau, sous climat tempéré à hivers doux. Croissance initiale rapide. Longévité : 150-200 (1000) ans. Arbre de reboisement très estimé dans son pays, découvert en 1692 par Kaempfer et utilisé pour fabriquer des pièces d’œuvres immergées. Le cultivar, de croissance lente, est rustique et utilisé tant au Japon qu’en Europe comme arbuste d’ornement préférant un sol humide et mi-ombre.


Description

Arbre : toujours vert. Port pyramidal. Tronc droit. Branches presque dès la base ascendantes-étalées avec extrémités des rameaux externes brusquement relevées à la verticale. Rameaux ramifiés dans toutes les directions. Écorce lisse, grise puis brun-rouge et cannelle dessous se desquamant en plaques irrégulières s’enroulant longitudinalement et laissant apparaître des plages rouge cerise-lie-de-vin, très lisses (d’où glabra).

Feuilles : écailles opposées-décussées, appliquées, recouvrant tout le rameau. Gris bleuté, tacheté de blanc cireux, avec petite glande résinifère.

Fleurs : espèce monoïque : fleurs unisexuées. Floraison en février – mars. Fleurs mâles : chatons oblongs jaunes. Ils passent l’hiver sur l’arbre. Fleurs femelles : petits cônes verdâtres transformant en cônes globuleux à 6-10 écailles en forme de clous soudés par leur tête renflée et pourvue d’une courte pointe saillante et crochue. À maturité, automne de la 2ème année, les écailles des cônes groupés devenues ligneuses et brun rougeâtre s’écartent pour libérer de nombreuses petites graines rougeâtres à aile étroite.

Origines

Origine géographique : ‛Pyramidalis’ cultivar horticole a été créé en 1928 à partir de Cupressus glabra Sudworth découvert en Amérique en 1907 sur les pentes rocheuses des montagnes de l’Ouest de l’Arizona entre 900 et 1500 m d’altitude.

Type de sol recommandé : sols calcaires, grande chaleur, mais supporte des étés pluvieux.

Particularités

Croissance moyenne. Longévité : 300 ans. Cupressus glabra : Cyprès glabre est à l’origine de nombreux Cyprès bleutés ornementaux utilisés pour rues, parcs, jardins. Longtemps confondu avec Cupressus arizonica = Cyprès de l’Arizona (feuillage vert et écorce fibreuse verdâtre). Cupressus glabra reste vendu chez les Pépiniéristes sous les appellations erronées de Cupressus arizonica et de Cupressus arizonica ‛Conica’.


Description

Arbre : toujours vert. Port en colonne compacte. Tronc droit, parfois fourchu. Branches nombreuses, ascendantes, restant vivantes depuis la base. Ramules aplatis ou quadrangulaires. Écorce brun rougeâtre foncé.

Feuilles : écailles opposées, disposées sur quatre rangs, fortement serrées les unes contre les autres, appliquées contre le rameau et le recouvrant entièrement. Légèrement incurvées avec extrémités pointues et glandes résinifères striées.

Fleurs : espèce monoïque : fleurs unisexuées sur un même pied. Floraison en mars. Fleurs mâles : chatons ovoïdes jaunes situés aux extrémités des ramules. Fleurs femelles : petits cônes vert bleuté, sphériques à l’extrémité de ramules forts se transformant en cônes globuleux constitués de 4-8 écailles peltées. À maturité les écailles devenues brun brillant et ligneuses s’écartent pour libérer chacune de 2 à 6 graines ailées.

Origines

Origine géographique : X Cupressocyparis leylandii est un Cyprès hybride intergénérique. En 1888, du pollen de Cupressus macrocarpa Hartweg = Cyprès de Lambert (originaire d’Amérique du Nord – Californie, baie de Monterey – longévité : 200-300 ans) fertilisa – sans intervention humaine – des fleurs femelles de Chamaecyparis nootkaensis Spach = (Faux) Cyprès de Nootka (originaire d’Amérique du Nord – entre l’Orégon et l’Alaska – longévité : 300 ans). Cette première hybridation naturelle s’est produite au Pays de Galles et les graines récoltées ont été cultivées par C.J. Leyland. En 1911, J.M. Naylor, neveu de C.J. Leyland, réalisa volontairement l’hybridation inverse, à savoir : Cyprès de Lambert femelle pollinisé par du pollen du (Faux) Cyprès de Nootka.

Particularités

En 1925, Dallimore et Jackson multiplient et commercialisent les hybrides obtenus et les dénomment : Cupressocyparis leylandii. Remarque importante : les caractères des hybrides obtenus, diffèrent quelque peu, selon le mode de croisement – il y a prédominance des caractères du parent femelle :

·  Feuillage gris-bleu avec marques grises, ramules disposés tout autour du rameau et cônes petits si le parent femelle est le (Faux) Cyprès de Nootka (hybridation naturelle datant de 1888 correspondant au cultivar actuel ‛Haggerston Grey’)

·  Feuillage vert sombre uniforme, ramules aplatis et disposés sur un même plan et cônes plus gros si le parent femelle est le Cyprès de Lambert (hybridation réalisée par J.M. Naylor en 1911 correspondant au cultivar actuel ‛Leighton Green’).

La croissance de ces hybrides intergénériques est rapide. La longévité n’a pas encore été établie (200-300 ans pour les parents). Arbre ornemental supportant très bien le vent, le froid et la taille, surtout utilisé pour réaliser des haies. À signaler que le feuillage peut entraîner des réactions cutanées allergiques.


Description

Arbre : hauteur de 10 à 25 m, toujours vert, très élancé et ressemblant à une colonne. Son tronc est droit, ses branches et rameaux dressés. L’écorce est lisse, grisâtre se crevassant longitudinalement sans s’exfolier, le tronc apparaissant rose.
Feuilles : écailles opposées-décussées recouvrant entièrement les rameaux, de couleur vert foncé terne.
Fleurs : unisexuées. Espèce monoïque. Floraison en février-mars.
Fleurs mâles : petits chatons, oblongs, brunâtres à l’extrémité des rameaux latéraux.
Fleurs femelles : petits cônes verdâtres, solitaires ou groupés à l’extrémité de rameaux très courts, se transformant en cônes globuleux à 6-14 écailles. À maturité à l’automne de la deuxième année, les écailles devenues gris brunâtre et ligneuses s’écartent pour libérer de nombreuses petites graines aplaties à aile étroite.

Origines

Origine géographique : le Cyprès vert fastigié est issue d’une forme sauvage au port plus étalé probablement originaire du Moyen et Proche-Orient (Iran, Syrie). Actuellement on le trouve dans le Midi de l’Europe, l’Asie occidentale, l’Afrique du nord, en plaines, sur les collines.
Type de sol recommandé : sols frais.
Climat typique : ensoleillé.

Particularités

Autre forme latine : Cupressus sempervirens forme fastigiata – Hansen
Croissance et longévité : croissance rapide puis lente, longévité : 500 et 1000 ans.
Propriétés médicinales : décongestionnant veineux (huiles essentielles).
Utilisations : arbre ornemental, il est également utilisé comme brise-vent pour les cultures maraichères. Son bois au grain fin, très dur est recherché en menuiserie et ébénisterie.
Symboles attachés : arbre symbolisant la longévité, l’immortalité : il est planté devant les maisons, dans les cimetières…


Description

Arbre : arbuste vigoureux (2 – 2,50 m x 1,5 – 2 m). Caducifolié. Port érigé, buissonnant-arrondi. Tiges dressées, épaisses, creuses, ramifiées. Rameaux très denses avec extrémités retombantes. Écorce s’exfoliant avec l’âge.

Feuilles : opposées, simples, entières, courtement pétiolées. Limbe ovale, à base arrondie, sommet aigu ou acuminé, marge crénelée. Vert plus foncé dessus, plus clair dessous, rugueux au toucher par la présence de poils étoilés sur les deux faces, plus nombreux dessous. Stipules absentes.

Fleurs : espèce monoïque : fleurs hermaphrodites. Floraison en juin. Fleurs campaniformes, très doubles, faiblement parfumées : 5 sépales, nombreux pétales étroits, blancs à peine teintés de rose à l’extérieur. Fleurs regroupées en grappes allongées, cylindriques, denses et dressées en position axillaire au sommet de courtes ramifications latérales. Fleurs se transformant en capsules globuleuses s’ouvrant par le haut montrant 3 ou 4 loges avec de nombreuses petites graines.

Origines

Origine géographique : Deutzia fut découvert au Japon par le Botaniste suédois C.P. Thunberg. Genre dédié à Johann van der Deutz d’Amsterdam, Mécène qui finança les voyages de C.P. Thunberg. Deutzia scabra Thunberg ‛Pride of Rochester’ est un cultivar horticole créé à partir de la variété plena (Maximowicz) Rehder (à fleurs doubles) de l’espèce-type naturelle Deutzia scabra Thunberg (à fleurs simples). L’espèce-type envoyée en Angleterre depuis la Chine par le Docteur Clarke Abel en 1822 parvint au Jardin des Plantes à Paris en 1835. Sa variété fut introduite vers 1861-1863.

Type de sol recommandé : L’espèce-type et sa variété se rencontrent en Chine et au Japon dans les broussailles et les lisières de forêts, sur sols humides et fertiles.

Particularités

Deutzia scabra Thunberg ‛Pride of Rochester’ est un cultivar anglo-américain créé aux Etats-Unis avant 1895 par Ellwanger et Barry. Ce cultivar très florifère et très résistant est peu exigeant. Il ne demande qu’un sol meuble, fertile et humide mais craint la sécheresse, les vents froids du Nord et de l’Est ainsi que les gelées tardives. Il tolère la mi-ombre mais fleurit plus au soleil. Il s’agit d’un arbuste ornemental très décoratif, à croissance rapide qui peut être utilisé en isolé, en bosquets, en massifs mais demande une taille régulière de rajeunissement après floraison. Par la densité de ses rameaux, de son feuillage, il joue le rôle de filtre aux gaz d’échappement, aux poussières et même aux bruits des villes.