Eglantier commun = Rosier des chiens
Rosa canina Linné (108)
Description
Arbre : caducifolié. Port érigé-étalé, buissonnant. Enracinement profond descendant à 1 m. longues tiges robustes, arquées, ramifiées. Rameaux retombants. Tiges et rameaux garnis de forts aiguillons dilatés à leur base, recourbés vers le bas. Écorce d’abord verte puis gris-verdâtre se fissurant avec l’âge.
Feuilles : alternes, composées-imparipennées, pétiolées. 5-7 folioles elliptiques à ovales-lancéolées avec base arrondie, sommet en courte pointe, marge simplement ou doublement serrulée à dents aiguës. Pétiole de la feuille assez long avec à sa base présence de stipules allongées, soudées, persistant durant toute la durée de vie de la feuille. Feuilles également garnies de petits aiguillons face inférieure.
Fleurs : espèce monoïque : fleurs hermaphrodites. Floraison en mai-juin. Fleurs légèrement parfumées, à pétales blancs ou rose pâle en forme de cœur, sépales verts munis d’appendices, d’abord dressés puis réfléchis après la floraison et enfin caduques, nombreuses étamines jaunes . Fleurs pourvues d’un réceptacle en forme d’urne renfermant de nombreux carpelles se transformant en fruits charnus, gros, ovoïdes, contenant de nombreux akènes entourés d’une sorte de bourre duveteuse de poils irritants (poils à gratter). Ces fruits, lisses, rouge écarlate à orangé appelés cynorrhodons ou gratte-culs.
Origines
Origine géographique : Europe continentale subméditerranéenne, Asie occidentale, Afrique du Nord.
Climat typique: collines, montagnes jusqu’à 1600 m d’altitude. Dans les clairières, lisières de forêts, landes, le long des chemins, haies de prairies, pâturages, taillis.
Type de sol recommandé: sur sols calcaires, alluviaux, argilo-limoneux, pierreux, sableux, assez secs ou frais, en situation de pleine lumière ou de demi-ombre.
Particularités
Usages anciens et actuels :
- Dans l’Antiquité, les racines étaient supposées guérir la rage (d’où canina).
- Feuilles et galles étaient jadis utilisées pour soigner les affections urinaires ou les troubles digestifs.
- Les pétales peuvent être mangés crus en salade ou entrer dans la fabrication de sirops, gelées, bonbons, confitures, vin.
- Les cynorrhodons, riches en provitamine A, vitamines du groupe B, vitamines C, K, P, substances minérales : calcium, fer, magnésium, phosphore, potassium et autres constituants sont très profitables à notre organisme. actions multiples : anti diarrhéique, anti-infectieuse, astringente, dépurative, digestive, fortifiante, stimulante… . la partie charnue des cynorrhodons, débarrassée des akènes et de la bourre de poils irritants peut être utilisée pour réaliser des confitures, gelées, potages, sauces pour accompagner les viandes, sirops et vins. ces fruits, mal débarrassés des poils irritants, provoquent par ingestion des démangeaisons anales d’où : gratte-culs. inconvénient certes mais propriété utilisée pour lutter contre les vers intestinaux.
- Les graines fournissent, par décoction, un thé rouge à odeur de vanille et aux propriétés sédatives.
Epicéa commun = Pesse
Picea abies (Linné) Karsten = Picea excelsa (Lamarck) Link, (81)
Description
Arbre : toujours vert. Port conique en plaine, columnaire en haute montagne. Enracinement très superficiel. Tronc droit, cime toujours aiguë. Branches verticillées, rameaux plus ou moins longs et pendants « en draperie » dite en queue d’épagneul en plaine et basse montagne (courts, rigides, « en brosse » en haute montagne). Bourgeons ovoïdes-coniques, roux, non résineux.
Feuilles : aiguilles linéaires, rigides, de section quadrangulaire, à base un peu rétrécie et munie d’un court pétiole, sommet piquant, marge entière, vert sombre. Aiguilles disposées en brosse rabattue vers l’avant et le haut du rameau, implantées isolément à l’extrémité de coussinets allongés soudés en spirale autour des rameaux, ces derniers paraissant sillonnés. Durée de vie des aiguilles 5-7 ans, à leur chute subsiste un court aiguillon rendant le rameau très épineux.
Fleurs : espèce monoïque : fleurs unisexuées sur le même pied. mai-juin. Fleurs mâles : chatons sphériques, nombreux dressés, pourpres, s’allongeant puis pendants, jaunâtres, situés à l’extrémité des rameaux de l’année précédente principalement dans la partie inférieure et médiane de l’arbre. Fleurs femelles : cônes cylindriques, sessiles ou à pédoncules courts, situés à l’extrémité des rameaux éclairés de l’année précédente à la cime de l’arbre. Rouges, d’abord dressés, puis pendants. Ils se transforment, la même année, en cônes allongés brun luisant constitués d’écailles losangiques ligneuses, minces, coriaces, au bord supérieur prolongé par un bec denté. À maturité, en octobre, les écailles s’écartent pour libérer chacune deux graines ailées. Les cônes ouverts demeurent quelques mois sur l’arbre puis tombent entiers sans se désarticuler sur le sol.
Origines
Origine géographique : Europe septentrionale et centrale (Scandinavie, SE France, Balkans, Oural).
Climat typique: plaines dans le Nord, montagnes dans le Sud. Forêts monospécifiques ou mixtes.
Type de sol recommandé: tout type de sol plutôt acide, frais, humide.
Particularités
Croissance initiale rapide. Longévité : 300-400 (700) ans. En plaine, croissance plus rapide avec bois à cernes larges. En haute montagne, croissance lente avec bois à cernes étroits dit bois de résonance. Arbre de reboisement. Craint les maladies cryptogamiques, la sécheresse, la pollution atmosphérique, les vents forts. Résiste au froid. Utilisations : tanin de l’écorce pour le tannage des peaux. Résine pour colophane, essence de térébenthine. Bois de résonance en lutherie. Bois facile à travailler pour poteaux, menuiserie, charpente. Bois à cernes larges : bois de déroulage (allumettes, boîtes de fromage, pâte à papier). Jeune arbre = sapin de Noël.
Epicéa de Serbie
Picea omorika (Pancic) Purkyne (82)
Description
Arbre : toujours vert. Port pyramidal étroit. Cime toujours aiguë. Tronc droit. Branches pseudo verticillées courtes, rameaux relevés aux extrémités.
Feuilles : aiguilles aplaties, mucronées, non piquantes, courbes rabattues vers l’avant, vert foncé dessus, marquées de 2 bandes blanches larges dessous. Aiguilles insérées-serrées tout autour des rameaux.
Fleurs : espèce monoïque : fleurs unisexuées mâles ou femelles présentes sur un même pied. Floraison en mai. Fleurs mâles : chatons rouge pâle, dressés, répartis sur tout l’arbre. Fleurs femelles : petits cônes pourpres dressés, répartis au sommet de l’arbre uniquement, se transformant en cônes fusiformes pendants, brun clair, formés d’écailles arrondies au bord supérieur finement et irrégulièrement denté-crénelé. Maturation la même année en automne avec libération de graines ailées.
Origines
Origine géographique : Serbie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro.
Climat typique : forêts entre 600 et 1500 m d’altitude – étage montagnard.
Type de sol recommandé: peu exigeant.
Particularités
Croissance rapide. Découvert en 1875 par le Botaniste serbe Pancic. Introduit en Europe occidentale vers 1884.Arbre d’ornement. C’est le plus pointu des Conifères. Bois utilisé pour la fabrication des mâts et des charpentes de bateaux.
Epine-vinette à feuilles étroites
Berberis x stenophylla Lindley (21)
Description
Arbuste épineux : hauteur de 1,5-2 m à 3m, toujours vert. Port buissonnant touffu, tiges ligneuses, rameaux arqués et jeunes pousses brun rougeâtre. Ses épines trifides n’atteignent pas 1 cm de longueur.
Feuilles : simples, petites et très étroites, semi-persistantes, réunies par 5-9 en petits faisceaux, vert sombre brillant dessus, blanc bleuâtre dessous. Le feuillage vire un peu au pourpre en hiver.
Fleurs : espèce monoïque. Floraison en avril-mai. Ses petites fleurs hermaphrodites jaune d’or mellifères, en clochettes, solitaires ou réunies par 2-6 en grappes courtes, donnent naissance en automne à de rares baies globuleuses, noires à pruine bleuâtre.
Origines
Origine géographique : il s’agit d’un hybride uniquement cultivé, créé par Fisher et Holmes, vers 1860 en Angleterre. Il est issu du croisement de deux espèces sud-américaines (Chili et Argentine) : l’Epine-vinette de Darwin et l’Epine-vinette à feuilles de camarine. Ces espèces se rencontrent du niveau de la mer à 1300 m d’altitude, sur sols frais, en plein soleil.
Climat typique : cette espèce est maintenant largement répandue dans l’ensemble des pays à climat tempéré, où elle demande un emplacement demi-ombragé et des sols frais.
Particularités
Utilisation : utilisée comme arbuste ornemental.
Epine-vinette d’Ottawa à feuilles pourpres
Berberis x ottawensis Schneider ‛Superba’ Ruys (20)
Description
Arbre : Arbuste épineux (1,80-2m), caducifolié, port érigé, tiges et rameaux cannelés, jeunes pousses rouge-brun, épines simples (1-1,5 cm), parfois trifides.
Feuilles : Feuilles simples, alternes, réunies en petits fascicules. Pétiolées ou non, à limbe obovale avec extrémité pouvant être épineuse, vert-bronze pourpre, rouge à cramoisi en automne.
Fleurs : Espèce monoïque : fleurs hermaphrodites mellifères, floraison en avril-mai. Fleurs réunies par 2-14 (16) en grappes ombelliformes, pédonculées, petites, jaune d’or avec sépales teintés de rouge. Ces fleurs se transforment en baies ellipsoïdes rouge vif à 2 graines en septembre.
Origines
Origine géographique : Amérique du Nord. L’hybride porte le nom de Berberis x ottawensis Schneider car cette espèce fut créée au Canada à l’Ottawa Experimental Station.
Particularités
Cultivar horticole provenant du croisement de Berberis thunbergii De Candolle ‛Atropurpurea’ (Chenault) Rehder (à feuilles pourpres) et Berberis vulgaris Linné dont il possède l’inflorescence en grappe ombelliforme. Le cultivar Berberis x ottawensis Schneider ‛Superba’ Ruys à feuilles pourpres et inflorescence en belle grappe jaune-rouge est très utilisé comme arbuste d’ornement ou pour réaliser des haies défensives car il supporte bien des tailles régulières.
Epine-vinette de Thunberg à feuilles rouge pourpre
Berberis thunbergii De Candolle ‛Atropurpurea’ (Chenault) Rehder (22)
Description
Arbre : arbuste épineux (1-1,5 m) , caducifolié, port buissonnant, tiges et rameaux cannelés, jeunes pousses rouge-brun, épines le plus souvent simples, mais également bifides ou trifides.
Feuilles : simples, alternes, réunies en petits fascicules. limbe obovale, oblong, spatulé, rouge pourpre foncé, d’un rouge plus vif à l’extrémité des pousses.
Fleurs : Espèce monoïque : fleurs hermaphrodites mellifères, Floraison en mai. Fleurs solitaires ou réunies par 2-4, pédonculées, petites, jaunes. Les fleurs donnent naissance à de petites baies ellipsoïdes, oblongues, rouge vif à l’automne. Chacune des baies contient 2 graines.
Origines
Origine géographique : Berberis thunbergii ‛Atropurpurea’ est une variété horticole à feuilles rouge pourpre découverte aux Pépinières Henri Renault à Orléans en 1913.
Particularités
Ne craignant pas des tailles régulières, elle a été sélectionnée en tant qu’arbuste ornemental pour réaliser des haies défensives. Commercialisée depuis 1926, cette variété considérée de nos jours comme cultivar dérive de Berberis Thunbergii De Candolle : espèce, au feuillage vert, originaire du Japon où elle pousse sur les pentes montagneuses des îles Kyushu et Hondo.
Erable blanc
Acer saccharinum L. (9)
Description
Arbre : hauteur de 15-30 m ; à feuilles caduques. Port en colonne large ; tronc unique ou multiple ; branches érigées ; cime arrondie ; écorce lisse gris argenté, se crevassant longitudinalement puis se desquamant en longues lanières en vieillissant.
Feuilles : opposées, simples, grandes, pétiolées ; limbe avec extrémités fortement effilés, marge très irrégulièrement dentée-aiguë ; limbe cuivre au débourrement puis vert clair, glabre dessus, blanc argenté dessous.
Fleurs : Espèce monoïque ou dioïque : fleurs unisexuées et hermaphrodites ; floraison en mars, avant l’apparition des feuilles. Fleurs petites, vert jaunâtre, apétales, se transformant en disamares laineuses, pendantes, la maturité est rapidement atteinte (avril-mai) ; d’abord vertes puis marron clair les samares tombent alors de l’arbre ; chaque samare contient une graine allongée non libérée mais prête à germer arrivée au sol.
Origines
Origine géographique : EST de l’Amérique du Nord
Type de sol recommandé : bords des rivières ; sur sols argileux, limoneux, sableux, frais et toujours bien alimentés en eau.
Particularités
Bois plus mou que celui de toutes les autres espèces d’Erable.
Croissance rapide ; longévité : 100-150 ans.
Utilisations : Utilisé comme arbre ornemental en isolé pour parcs ou en alignement. Comme chez Acer saccharum Marshall = Erable à sucre, la sève peut être extraite pour fournir du sucre (saccharinum : diminutif de saccharum = sucre). L’arbre peut servir de support au gui et à des polypores
Particularités historiques : Espèce introduite en Angleterre par Sir Charles Wager en 1725.
Erable blanc lacinié
Acer saccharinum Linné ‛Laciniatum Wieri’ (10)
Description
Arbre : hauteur de 15-30 m, à feuilles caduques. Port pleureur en colonne large, tronc unique ou multiple, branches inférieures souples et fragiles qui retombent, cime arrondie, écorce lisse gris argenté, se crevassant longitudinalement puis se desquamant en longues lanières en vieillissant.
Feuilles : Palmatilobées très découpées, 5 lobes inégaux sublobés, très rétrécis à leur base, séparés par des sinus étroits et très profonds atteignant plus de ¾ de la longueur du limbe.
Fleurs : Espèce monoïque ou dioïque : fleurs unisexuées et hermaphrodites, floraison en mars, avant l’apparition des feuilles. Fleurs petites, vert jaunâtre, apétales, se transformant en disamares laineuses, pendantes, la maturité est rapidement atteinte (avril-mai), d’abord vertes puis marron clair les samares tombent alors de l’arbre. Chaque samare contient une graine allongée non libérée mais prête à germer arrivée au sol.
Origines
Origine géographique : Est de l’Amérique du Nord (régions atlantiques des Etats-Unis)
Climat typique : bords des rivières
Type de sol recommandé : s’accommode de tous les sols frais, bien alimentés en eau.
Particularités
Variété découverte par Wier en 1873, considérée, de nos jours, comme cultivar.Croissance rapide ; longévité : 100-150 ans. Cultivar très utilisé comme arbre d’ornement en isolé pour parcs ou en alignement mais les racines devenant puissantes peuvent endommager le bitume.
Erable champêtre
Acer campestre Linné (3)
Description
Arbuste ou arbre : hauteur de 10-15 m allant parfois à 20m, à feuilles caduques. Port étalé, cime arrondie, tronc court, les ramifications sont opposées et nombreuses. Les rameaux sont légèrement pubescents voire avec des crêtes liégeuses. Avec le temps l’écorce se détache en minces plaques carrées liégeuses. Bourgeons ovoïdes marqués de noir avec l’extrémité velue.
Feuilles : opposées, simples, pétiolées, découpées en 5 lobes arrondis et inégaux, de couleur vert foncé sur le dessus et vert plus clair en dessous. Le pétiole est vert ou rose.
Fleurs : espèce monoïque ou polygame, fleurs hermaphrodites ou unisexuées, floraison en avril-mai. Les fleurs sont petites, verdâtres, réunies par 10-20 en corymbe dressée ou étalée, se transformant en disamares rougeâtres puis brunâtres à maturité (septembre), la graine n’est pas libérée.
Origines
Origine géographique : Europe, Sud-Ouest de l’Asie, Nord de l’Afrique, rare en France que dans les Landes et le Midi, dans les plaines, les collines, les broussailles, les forêts claires.
Type de sol recommandé : sols calcaires, marneux, frais ; à la lumière ou demi-ombre.
Particularités
Croissance lente et longévité de 100-150 à 200 ans.
Utilisation : pour créer des haies, le bois est utilisé en lutherie, menuiserie, tournerie. C’est aussi un bon combustible.
Il s’hybride facilement avec l’Erable de Montpellier ( Acer monspessulanumL.) et avec l’Erable de Crête ( Acer creticumL.).
Erable Faux-Platane
Acer pseudoplatanus L. (7)
Description
Arbre : hauteur de 20-35 m, à feuilles caduques. Port arrondi et large, tronc droit avec des branches fortes. L’écorce s’écaille en petites plaques arrondie, enracinement profond et bougeons vert-jaune.
Feuilles : grandes, opposées, simples, à long pétiole rougeâtre, limbe à 5 lobes inégaux, de couleur vert sombre dessus et au-dessous glauques et pubescentes au niveau des nervures, à marge grossièrement dentée.
Fleurs : espèce monoïque, fleurs hermaphrodites, floraison en avril-mai. Fleurs petites, jaune verdâtre, réunies en grappe allongée pendante, se transformant en disamares, en septembre la graine est renflée et l’aile est brunâtre. Elle n’est pas libérée.
Origines
Origine géographique : Europe méridionale et centrale, Asie occidentale, dans les forêts mixtes des zones montagneuses jusqu’à 1800m d’altitude.
Type de sol recommandé : sols riches, non acides, frais.
Particularités
Croissance rapide et longévité de 200-400 ans allant exceptionnellement à 600ans.
Utilisation : Bois très recherché pour l’ébénisterie et la lutherie puisque c’est un bois dur, à grain fin, de couleur crème avec des reflets satinés.
Erable Faux-Platane pourpré = Erable Sycomore pourpré
Acer pseudoplatanus Linné ‛Purpurascens’ Pax (8)
Description
Arbre : hauteur de 20-35 m, à feuilles caduques. Port arrondi et large, tronc droit avec des branches fortes. L’écorce s’écaille en petites plaques arrondie, enracinement profond et bougeons. Au débourrement les écailles des bourgeons se parent d’une belle teinte rosée.
Feuilles : grandes, opposées, simples, à long pétiole rougeâtre, limbe à 5 lobes inégaux, de couleur vert sombre dessus et au-dessous vert-olive (si observées contre le soleil), violet pourpré autrement et pubescentes au niveau des nervures, à marge grossièrement dentée.
Fleurs : espèce monoïque, fleurs hermaphrodites, floraison en avril-mai. Fleurs petites, jaune verdâtre, réunies en grappe allongée pendante, se transformant en disamares, en septembre la graine est renflée et l’aile est violet clair. Elle n’est pas libérée.
Origines
Origine géographique : Europe méridionale et centrale, Asie occidentale,
Climat typique : dans les forêts mixtes des zones montagneuses jusqu’à 1800m d’altitude
Particularités
Le pigment rouge pourpre existe naturellement chez l’espèce-type : Acer pseudoplatanus Linné, confère le pétiole rougeâtre des feuilles.
Acer pseudoplatanus ‛Purpurascens’, arbre d’ornement des parcs et des jardins, représente une variété où la coloration pourpre est un peu accentuée ; sélectionnée vers 1886, cette variété est considérée actuellement comme cultivar.
Erable Negundo
Acer negundo L. (4)
Description
Arbre : hauteurs de 5-20 m ; à feuilles caduques. Port en colonne large ; tronc court, droit, souvent multiple ; branches principales nombreuses, grosses, longues, dressées, pourvues de nombreux rameaux vert jaunâtre, glabres, écorce d’abord grise et lisse puis brun grisâtre se fissurant peu profondément avec l’âge ; bourgeons très petits protégés par 2 écailles soyeuses blanchâtres.
Feuilles : opposées, composées-imparipennées, assez longuement pétiolées ; 3-5 folioles à formes différentes et à sommet longuement effilés, marge grossièrement dentée ; le foliole terminal est souvent trilobé ; limbe glabre, vert brillant dessus, vert pâle dessous
Fleurs : Espèce dioïque ; floraison mars-avril.
Fleurs mâles : en touffes érigées de 12-16 pourvues d’un minuscule périanthe et de 4 à 6 étamines rouges pendantes.
Fleurs femelles : verdâtres assemblées par 6-12 en longues grappes étroites, retombantes, se transformant en disamares réunies, de couleurs verts puis brun clair à maturité en septembre, les disamares restent longtemps sur l’arbre et la fructification est abondante.
Origines
Origine géographique : EST de l’Amérique du Nord, depuis le Canada jusqu’au Mexique et Guatemala et abonde surtout dans les bassins du Mississipi et de l’Ohio
Type de sol recommandé : bords des cours d’eau, plaines alluviales, marais ; sur sols argileux, profonds, frais et humides de préférence.
Particularités
Craint le vent car les branches sont cassantes et l’enracinement peu profond ; résiste aux gelées.
Croissance rapide et longévité faible : 80-100 (150) ans
Utilisations : Arbre d’ornement pour parcs, jardins, rues ; il se plaît sous tous les climats, dans tous les terrains, supporte l’élagage et rejette de souche ; il existe de nombreux cultivars à feuillage panaché : de taille moindre (4-10 m) ils ont tendance à reprendre une coloration verte uniforme surtout lorsqu’ils sont taillés. Autrefois, on extrayait la sève pour fabriquer du sucre et du sirop d’Erable.
Particularités historiques : Introduit en Angleterre en 1688 à Fulham près de Londres par Banister depuis la Virginie alors colonie anglaise et ce pour le Parc de l’Evêque Henry Compton, l’Erable Negundo n’est arrivé en France que bien plus tard, en 1732 et en provenance du Canada.
Erable Platane
Acer platanoides L. (5)
Description
Arbre : hauteur 20 à 30 m, à feuilles caduques. Port arrondi. Tronc droit, branches ascendantes, écorce se fissurant longitudinalement, mais ne s’écaillant jamais. Bourgeons pourpres à écailles bordées de cils clairs.
Feuilles : opposées, de taille très variable ressemblant à des feuilles de Platane.
Fleurs : espèce monoïque : fleurs hermaphrodites et unisexuées sur un même pied. La floraison précède l’apparition des feuilles en mars-avril. Les fleurs sont petites, nombreuses, jaune-verdâtre et mellifères. Les fruits (samares) sont doubles, ils possèdent des ailes horizontales et sont dispersés par le vent.
Origines
Origine géographique : Europe, ouest Asie, dans les forêts, les plaines, les collines et en basse montagne.
Type de sol recommandé : sols frais, un peu humide.
Particularités
Croissance et longévité : croissance initiale rapide, longévité : 150-200 (400) ans.
Utilisations : bois très dur utilisé en menuiserie (manches d’outils, rabots, crosses de fusils), il est également un très bon bois de chauffage.
Propriétés médicinales : anti-inflammatoire, antibactérienne, antifongique.
Erable Platane noir de Schwedler
Acer platanoides Linné (6)
Description
Arbre : hauteur 20 à 30 m, à feuilles caduques. Port arrondi. Tronc droit, branches ascendantes, écorce se fissurant longitudinalement, mais ne s’écaillant jamais. Bourgeons pourpres à écailles bordées de cils clairs. Lors du débourrement les bourgeons rouge sombre s’ouvrent en de grandes écailles étroitement ovales, courbées à leur extrémité.
Feuilles : plissées rouge-brun lors de leur déploiement, courant avril, demeurant rouge-pourpre foncé durant tout l’été ; nervures principales du limbe et pétiole rouge vif.
Fleurs : fleurs petites avec sépales teintés de rouge, pétales elliptiques jaune-vert, réunies en corymbes terminales dressés ou étalés aux pédoncules floraux rouge violacé ; les fleurs se transforment en disamares.
Origines
Origine géographique : Europe, ouest Asie, dans les forêts, les plaines, les collines et en basse montagne.
Type de sol recommandé : sols frais, un peu humide.
Particularités
Le cultivar Acer platanoidesLinné ‘Schwedleri Nigra’ Barbier dérive plus précisément de la variété Schwedleri de l’espèce-type : Acer platanoidesLinné
Utilisations : Arbre ornemental au feuillage pourpre utilisé pour parcs et jardins et dont les exigences sont les mêmes que celles de l’espèce-type naturelle qui est l’érable platane.
Faux Vernis du Japon = Ailante glanduleux = Arbre du Ciel
Ailanthus altissima (Miller) Swingle ♀ (14)
Description
Arbre : hauteur de 20-30 m, caducifolié, port en colonne large, tronc droit, branches fortes, ascendantes. Jeunes rameaux avec lenticelles, velus devenant glabres. Cicatrices foliaires grises, très grandes. Ecorce grise, lisse puis gerçurée longitudinalement blanchâtre, bourgeons rougeâtres.
Feuilles : Feuilles très grandes, alternes, composées, imparipennées (11-31 folioles), rouges au débourrement puis vertes, folioles ovales-lancéolées avec, à la base, 1 à 4 dents larges, chacune pourvue d’une glande nectarifère visible par transparence sur la face inférieure.
Fleurs : Espèce le plus souvent dioïque, parfois polygame : coexistence de fleurs unisexuées et hermaphrodites. Fleurs hermaphrodites, fleurs femelles : petites, nombreuses, réunies en grappes composées terminales dressées ; fleurs à 5 sépales, 5 pétales blanc-jaunâtre, 2 ou 3 étamines, 3 ou 4 carpelles se transformant en samares allongées avec graine centrale unique non libérée et aile membraneuse torsadée en hélice.
Origines
Origine géographique : Chine, Asie orientale
Type de sol recommandé : forêts entre 150 et 2500 m d’altitude
Climat typique : sous climat tempéré chaud ; s’adapte à tous les sols, mais exigeant en lumière.
Particularités
Les pieds femelles fructifient régulièrement et abondamment. Les samares vert rougeâtre puis jaune paille réunies en grappes massives et demeurant longtemps sur l’arbre constituent un élément très décoratif. Bien que très résistant à la pollution, cet arbre ornemental très prolifique et pourvu d’une grande capacité d’adaptation est moins utilisé de nos jours car il devient vite envahissant.
Faux Vernis du Japon = Ailante glanduleux = Arbre du Ciel
Ailanthus altissima (Miller) Swingle ♂ (13)
Description
Arbre : hauteur de 20-30 m, caducifolié, port en colonne large, tronc droit, branches fortes, ascendantes. Jeunes rameaux avec lenticelles, velus devenant glabres. Cicatrices foliaires grises, très grandes. Ecorce grise, lisse puis gerçurée longitudinalement blanchâtre ; bourgeons rougeâtres.
Feuilles : Feuilles très grandes, alternes, composées, imparipennées (11-31 folioles), rouges au débourrement puis vertes. Folioles ovales-lancéolées avec, à la base, 1 à 4 dents larges, chacune pourvue d’une glande nectarifère visible par transparence sur la face inférieure.
Fleurs : Espèce le plus souvent dioïque ; parfois polygame : coexistence de fleurs unisexuées et hermaphrodites. Fleurs unisexuées mâles : 5 sépales, 5 pétales et 10 étamines ; fleurs petites blanc jaunâtre, réunies en grappes composées terminales dressées. Feuilles et fleurs des pieds mâles dégagent une odeur désagréable.
Origines
Origine géographique : Chine, Asie orientale
Climat typique : forêts entre 150 et 2500 m d’altitude ; sous climat tempéré chaud
Type de sol recommandé : s’adapte à tous les sols, mais exigeant en lumière.
Particularités
Plante toxique (feuilles, sève, pollen). Utilisation en homéopathie avec action contre la fièvre typhoïde, méningite, scarlatine. Arbre d’ornement et d’alignement : fixateur des sols. En Chine sert à nourrir un ver à soie qui produit la soie ailantine.
Faux-Cyprès de Lawson
Chamaecyparis lawsoniana (A. Murray) Parlatore (35)
Description
Arbre : toujours vert ; flèche terminale inclinée ou recourbée. Rameaux aplatis et disposés en éventail dans un même plan. Ecorce se desquamant en plaques rugueuses rigides restant attachées à une extrémité.
Feuilles : écailles opposées. Les 2 écailles latérales d’une même paire ont leurs bords contigus sur la moitié de la longueur. Glande résinifère translucide centrale, marque blanche en x élargi à la face inférieure.
Fleurs : Espèce monoïque : fleurs unisexuées sur un même pied, floraison en mars-avril. Fleurs mâles : chatons cylindriques noir-rouge carmin puis jaunes à l’extrémité des ramules latéraux. Fleurs femelles : petits cônes gris-vert se transformant en cônes globuleux bleuâtres puis brun-jaune, constitués de 8-10 écailles peltées pourvues d’une dépression centrale faiblement mucronée; chaque écaille libère de 2 à 4 (5) graines à ailes latérales aussi larges que la graine elle-même.
Origines
Origine géographique : Amérique du Nord (SO Orégon et NO Californie), bordure de la côte du Pacifique
Climat typique : forêts ; vallées, gorges et pentes de montagnes (Mont Klamath)
Particularités
Croissance rapide ; longévité : 400 ans. Introduit en Angleterre à Edimbourg en 1854 par A. Murray et mis en culture par le Pépiniériste P. Lawson. Bois assez dur, facile à travailler, utilisé en menuiserie ; contient des essences odoriférantes qui éloignent les mites. Arbre de reboisement et arbre ornemental pour parcs et jardins ; il existe plus de 200 cultivars qui diffèrent par la taille, le port, la couleur ; toutes les espèces de Chamaecyparis = Faux-Cyprès sont vénéneuses.
Faux-Cyprès pleureur de Nootka
Chamaecyparis nootkaensis Spach ‛Pendula’ A. van Leeuwen (36)
Description
Arbre : toujours vert. Cime peu fournie recourbée. Rameaux aplatis, longuement pendants formant un rideau.
Feuilles : écailles à bords divergents dès la base, à extrémité pointue. Feuillage dense, vert foncé et très en relief.
Fleurs : espèce monoïque : fleurs unisexuées sur un même pied, floraison en mars-avril. Fleurs mâles : chatons ovoïdes, jaune verdâtre, pendants, à l’extrémité des ramules latéraux longs et grêles. Fleurs femelles : petits cônes bleu ardoise, à l’extrémité de ramules latéraux courts, plus robustes, se transforment en cônes globuleux, bleu foncé, constitués de 4 à 6 écailles peltées munies d’un mucron en forme de longue épine. Chaque écaille recouvre 2 à 4 graines pourvues de 2 ailes latérales aussi ou plus larges que la graine elle-même.
Origines
Origine géographique : ‛Pendula’ variété horticole créée avant 1884 par A. van Leeuwen à Naarden en Hollande, considérée actuellement comme cultivar dérivant de l’espèce-type Chamaecyparis nootkaensis Spach = Faux-Cyprès de Nootka. L’espèce-type pouvant atteindre 40 m de hauteur est originaire de la côte O de l’Amérique du Nord de l’Orégon à l’Alaska et se rencontre entre 0 et 600 m d’altitude au Nord, 0 et 2000 m d’altitude au Sud
Type de sol recommandé : sur terrains argileux, sablonneux, non acides, frais, en atmosphère humide ; supporte la pollution, le froid mais craint sécheresse et excès d’humidité.
Particularités
Croissance lente ; longévité : 300 ans. Découvert en 1793 par A. Menzies sur l’île de Nootka ; introduit en France en 1851. Bois odoriférant, jaune, durable, apprécié en menuiserie dans son pays. Le cultivar, de taille plus modeste, est utilisé comme arbre d’ornement pour parcs et jardins. Toutes les espèces de Chamaecyparis = Faux-Cyprès sont vénéneuses.
Figuier commun
Ficus carica Linné (53)
Description
Arbuste ou petit arbre : hauteur de 4-10 à 15 m, à feuilles caduques. Port largement étalé, souvent buissonnant, tronc court, fourchu, branches tortueuses, houppier très bas. Ecorce gris pâle, lisse, se fissurant avec des stries sombres. Gros bourgeons coniques, avec des écailles à longue pointe.
Grandes feuilles : alternes, simples, palmatilobées ou non, 3-5 à 7 lobes inégaux avec le lobe médian plus grand. Vert brillant dessus, à nervures saillantes et pubescentes dessous, bord irrégulièrement denté
Fleurs : espèce monoïque ou dioïque, fleurs unisexuées. Floraison en mars. Fleurs très petites à l’intérieur d’un réceptacle en forme de poire. Chez les variétés modernes de Figuiers cultivés, il y a uniquement des fleurs femelles à longs styles avec obtention de fruits sans fécondation. Chez les Figuiers sauvages, on observe des fleurs mâles dans la partie supérieure du réceptacle et des fleurs femelles dans la partie inférieure, la pollinisation est assurée par une petite guêpe qui pénètre par un minuscule orifice, fermé par des écailles : l’œil de la figue, pour pondre et assurer la fécondation
Fruits : la figue est en fait la fleur arrivée à maturité. Il s’agit d’un faux fruit, c’est le réceptacle floral qui devient charnu, vert, brun ou pourpre, à chair verte ou rouge à maturité
Origines
Origine géographique : Sud-Ouest de l’Asie (Asie Mineure, Balkans…), dans les plaines, sur les collines, sur les pentes sèches ensoleillées
Type de sol recommandé : sols perméables, riches, profonds, frais, en situation chaude
Particularités
Longévité : 200-300 ans
Origine du nom : carica signifie originaire de la Carie, ancienne province d’Asie mineure d’où le figuier est supposé provenir
Utilisations et propriétés : les figues consommées fraîches ou séchées sont riches en provitamine A, vitamine C, calcium, fructose et possèdent des propriétés laxative, pectorale, y compris celles de combattre la fatigue, l’asthénie nerveuse. Le suc laiteux est utilisé contre les verrues
Particularités historiques : espèce cultivée en Egypte depuis 3000-4500 ans avant Jésus-Christ, le Figuier a été répandu par les Carthaginois et les Romains. Selon la légende, ce serait sous un Figuier que Romulus et Rémus, abandonnés par leur mère, auraient été allaités par une louve. Le Figuier cultivé de nos jours semble être un hybride issu de plusieurs espèces disséminées à l’état sauvage en Arabie, Ethiopie, Iran, Inde.
Symboles attachés : arbre sacré pour les Bouddhistes et les Mahométans
Forsythia hybride
Forsythia x intermedia Zabel (54)
Description
Arbuste : hauteur 1,5 à 4 m à feuilles caduques. Port érigé buissonnant et étalé. Tiges robustes à l’écorce vert-olive ou bronze-marron puis brun grisâtre et comportant de nombreuses lenticelles saillantes.
Feuilles : simples et à disposition opposée. Couleur verte, de forme ovale et « fer de lance » à marge finement dentée.
Fleurs : espèce monoïque, fleurs hermaphrodites fleurissant en mars. Elles sont grandes et nombreuses, réunies par deux à six en bouquets denses. Ces fleurs jaune foncé se transforment en capsules à deux valves s’ouvrant à maturité (en été) pour libérer de petites graines ailées.
Origines
Origine géographique : le mimosa de Paris est une espèce hybride horticole provenant du croisement de deux espèces naturelles originaires de Chine. Les premières hybridations ont été réalisées en Allemagne en 1878. Le cultivar ‘Spectabilis’ a été créé (également en Allemagne) en 1906 à partir de l’espèce hybride.
Type de sol recommandé : indifférent à la nature du sol, il préfère tout de même une terre fertile bien drainée.
Climat typique : de préférence une situation ensoleillée.
Particularités
Autre(s) nom(s) vernaculaire(s) : Mimosa de Paris
Autre nom latin : Spectabilis – Spaeth.
Utilisations : le cultivar ‘Spectabilis’ est un arbuste ornemental ancien très répandu car très apprécié pour ses très nombreuses grandes fleurs et pour sa floraison printanière.
Forsythia retombant à fleurs pendantes
Forsythia suspensa (Thunberg) Vahl ‘Fortunei’ (Lindley) Rehder (55)
Description
Arbre : arbuste de hauteur 2-3 m à feuilles caduques. Port érigé-pleureur et tiges dressées aux ramifications arquées. Ecorce avec nombreuses lenticelles saillantes.
Feuilles : simples, opposées, lancéolées, pétiolées. Limbe vert à marge en dents de scie irrégulières.
Fleurs : espèce monoïque, fleurs hermaphrodites, floraison en mars. Fleurs de taille moyenne, solitaires ou réunies par 2 ou 3 le long des rameaux sur les pousses de l’année précédente. Elles sont nettement pédonculées, inclinées ou pendantes, jaune d’or avec corolle tubulaire à 4 lobes oblongs étroits non étalés. Elles se transforment en capsules à 2 valves s’ouvrant à maturité (été) pour libérer de petites graines ailées.
Origines
Origine géographique : Chine (Hubei), où il pousse dans des broussailles sur les pentes rocheuses entre 300 et 1200 m d’altitude.
Type de sol recommandé : tout type de sol.
Climat typique : supporte l’ombre mais fleurit mieux au soleil.
Particularités
Utilisations : Forsythia suspensa et ses cultivars aux rameaux flexibles retombants peuvent être palissés contre un mur ou plantés sur une terrasse afin de retomber le long d’une balustrade ou d’un mur, il s’agit d’un arbuste ornemental très apprécié pour sa floraison printanière.
Particularités historiques : Forsythia suspensa (Thunberg) Vahl découvert par C.P. Thunberg en 1780 dans des jardins du Japon. Il fut introduit en Europe, aux Pays-Bas, en 1833. Le cultivar ‛Fortunei’ également originaire de Chine fut introduit en 1860 par R. Fortune ; il s’agit d’un arbuste vigoureux très répandu mais moins florifère que Forsythia x intermedia Zabel.
Frêne Westhof’s Glorie
Fraxinus excelsior Linné ‛Westhof’s Glorie’ van t’Westeinde (57)
Description
Arbre : Grand arbre caducifolié. Port d’abord droit puis étalé. Jeunes pousses lisses, vertes, avec lenticelles foncées. Branches dressées, couronne lâche ; rameaux opposés, gros, renflés aux nœuds et bourgeons noirs veloutés.
Feuilles : opposées, composées-imparipennées à (5) 11-13 folioles vert-bronze au débourrement puis vert foncé.
Fleurs : Espèce monoïque ou dioïque. Fleurs polygames, unisexuées mâles ou femelles et fleurs hermaphrodites, floraison en avril-mai avant les feuilles. Inflorescences en grappes, les inflorescences males sont plus grosses, en amas pourpre noirâtre puis jaune, les inflorescences femelles sont en pinceaux violacés puis verts pales. Les fleurs femelles donneront des samares fines et aplaties en septembre restant sur l’arbre l’hiver.
Origines
Origine géographique : Europe, sur les plaines, les collines, les basses montagnes jusque vers 1500 m d’altitude, les bords de rivières et des ravins.
Type de sol recommandé : sols alcalins, humides et frais.
Particularités
Cultivar horticole créé en 1947 à partir de Fraxinus excelsior Linné = Frêne commun d’origine européenne . Très utilisé comme arbre d’alignement pour les bordures d’allées et les rues.
Frêne à fleurs = Orne
Fraxinus ornus Linné (58)
Description
Arbre : caducifolié. Port largement étalé. Couronne arrondie. Rameaux denses, glabres, avec lenticelles. Écorce blanc verdâtre, lisse puis grise, finement gerçurée. Bourgeons gris violacé, feutrés.
Feuilles : grandes, opposées, longuement pétiolées, composées-imparipennées, à 5-9 folioles étant ovales-lancéolées à limbe large ou étroit, sommet brièvement acuminé, marge à petites dents obtuses. Vert foncé mat dessus, vert plus clair dessous avec des poils roux à la base de la nervure médiane. Pétiole cannelé à la partie supérieure.
Fleurs : espèce monoïque : fleurs hermaphrodites. Floraison en avril-juin, avec les feuilles. Fleurs petites, pourvues d’un périanthe à 4 sépales verts et 4 pétales blancs allongés en languettes étroites. Fleurs très odorantes réunies en grappes terminales formant des panaches blancs d’abord dressés puis retombants. Fleurs se transformant en petites samares simples.
Origines
Origine géographique : S Europe et SO Asie. Collines.
Climat typique : Dans bois, taillis.
Type de sol recommandé : Sur sols riches en substances nutritives, en situation chaude et ensoleillée mais supporte le froid et la sécheresse.
Particularités
Croissance rapide. Longévité : 100 ans. En climat très chaud le tronc exsude une substance gommeuse, sucrée appelée : manne à propriétés antirachitique et purgative. Le bois est utilisé pour la fabrication d’outils. Découvert avant 1700, il est cultivé depuis comme arbre d’alignement et d’ornement car il est très apprécié pour sa floraison très fournie et très odorante.
Frêne commun
Fraxinus excelsior Linné (56)
Description
Arbre : hauteur de 15-35 à 40 mètres, à feuilles caduques. Port en colonne large tronc élancé, branches dressées, couronne lâche ; rameaux opposés, gros, renflés aux nœuds et bourgeons noirs veloutés.
Feuilles : Deux types de feuilles : les grandes qui sont opposées, pétiolées, composées-imparipennées et les feuilles latérales qui sont opposées et sessiles. Elles sont toutes vert foncé sur le dessus, dessous poils blancs sur nervure médiane, à limbe large ou étroit et avec une marge à dents en croché.
Fleurs : Espèce monoïque ou dioïque. Fleurs polygames, unisexuées mâles ou femelles et fleurs hermaphrodites, floraison en avril-mai avant les feuilles.
Inflorescences en grappes, les inflorescences males sont plus grosses, en amas pourpre noirâtre puis jaune, les inflorescences femelles sont en pinceaux violacés puis verts pales. Les fleurs femelles donneront des samares fines et aplaties en septembre restant sur l’arbre l’hiver.
Origines
Origine géographique : Europe, sur les plaines, les collines, les basses montagnes jusque vers 1500 m d’altitude, les bords de rivières et des ravins.
Type de sol recommandé : sols alcalins, humides et frais.
Particularités
Longévité : 100-200 ans à 300 ans, la croissance est rapide.
Utilisation : La plante possède des propriétés médicinales connues et utilises depuis l’Antiquité : elle est antirhumatismale, diurétique et fébrifuge.
Le bois possède un caractère élastique utilisé dans l’ébénisterie et la menuiserie, c’est aussi un bon conducteur.
Fustet pourpre = Arbre à perruques pourpre
Cotinus coccygia (Bauhin) Miller ‛Purpureus’ Rehder = Rhus cotinus Linné (39)
Description
Arbre : Caducifolié. Port buissonnant étalé. Tiges obliques. Jeunes rameaux et feuilles : odeur de térébenthine. Écorce lisse puis s’exfoliant en écailles minces. Bourgeons petits enveloppés par 2 écailles opposées.
Feuilles : Feuilles simples, alternes, entières, obovales, longuement pétiolées, d’abord pourprées, puis vertes, très colorées à l’automne. Limbe souvent décurrent sur le pétiole. Nervures bien marquées.
Fleurs : Espèce monoïque : fleurs hermaphrodites ou polygames, mellifères. Mai-juillet. Fleurs petites, pédonculées, nombreuses, jaunes, réunies en grappes composées terminales, dressées. Seules quelques fleurs donnent naissance à de petites drupes bosselées, comprimées, vertes puis brunes, luisantes, contenant chacune une seule graine. Les pédoncules floraux dont les fleurs ont avorté s’allongent et se couvrent de poils plumeux rose-pourpre constituant un panache (d’où arbre à perruques) au sein duquel se répartissent les quelques fruits.
Origines
Origine géographique : Cultivar pourpre de Cotinus coccygia (Bauhin) Miller originaire d’Europe méridionale (sauf Péninsule ibérique et Corse) jusqu’au NO de l’Himalaya et Chine centrale.
Climat typique : Sur pentes rocheuses et arides, en situation ensoleillée. En France : collines et basses montagnes du SE (aire du chêne pubescent).
Particularités
En culture depuis 1656. Longévité : 50 ans. Propriétés médicinales : fébrifuge, astringente mais plante allergisante. Utilisations : racines (teinture). Rameaux (tannage cuir). Bois (lutherie, ébénisterie). Arbuste ornemental.
Genévrier de Pfitzer
Juniperus x mediavan Melle (64)
Description
Arbuste : hauteur de 1,5 à 3 m, toujours vert. Port étalé, les tiges sont érigées en biais et les rameaux ont des extrémités retombantes.
Feuilles : de 2 sortes. En écailles disposées par paires opposées collées sur le rameau, de couleur vert-de-gris avec des bordures blanches formant un « X ». En aiguilles piquantes de couleur vert plus clair, disposées par paires espacées, sur les jeunes arbustes ou généralement aux extrémités des rameaux.
Fleurs : espèce monoïque à fleurs unisexuées mâles ou femelles présentent sur un même pied, floraison en avril-mai. Les fleurs mâles sont sous la forme de nombreux chatons, de couleur jaune et se trouvent à l’extrémité de courts rameaux. Les fleurs femelles sont très rares, sous la forme de petits cônes se transformant en en galbules de couleur blanc-vert, avec une fine couche cireuse, indéhiscentes et qui renferment chacune 1 à 4 graines, devient mature en 2 ou 3 ans.
Origines
Origine géographique : cette espèce hybride existe naturellement en Chine et dans la région montagneuse des Monts Ho Lanchan en Mongolie intérieur.
Particularités
C’est une variété horticole hybride obtenue au début du XXème siècle par le croisement des espèces naturelles Juniperus chinensisL. et Juniperus sabinaL., actuellement considérée comme un cultivar.
Utilisation : arbuste d’ornement couvre-sol suite à son étalement qui peut atteindre 3 à 5 m pour les tiges.
Hibiscus
Hibiscus syriacus Linné (cultivar) (62)
Description
Arbuste : hauteur de 2-3 à 5-6 m dans le pays d’origine, à feuilles caduques. Port érigé buissonnant, tiges multiples dressées. Ecorce gris clair rainurée à l’état jeune.
Feuilles : alternes, simples, trilobées avec le lobe médian plus long. Couleur verte, forme ovale à bord denté ou ondulé.
Fleurs : espèce monoïque, grandes fleurs hermaphrodites. Floraison de juillet à septembre. Généralement solitaires nées à l’aisselle de feuilles, corolle en entonnoir largement ouverte avec cinq pétales pourvus de veines rayonnantes centrales de couleur différente et plus foncée. Chacune des fleurs se transforme en une capsule (ou fruit) qui s’ouvre à maturité pour libérer les graines souvent velues.
Origines
Origine géographique : Asie orientale (Chine et Inde). Espèce cultivée depuis très longtemps, aussi sa distribution naturelle est incertaine. Au bord des cours d’eau, dans des zones boisées humides ou des sites rocheux plus secs.
Type de sol recommandé : une préférence pour les sols siliceux.
Climat typique : craint les dessèchements prolongés, les vents froids, doit être protégé en hiver. Supporte la pollution des villes.
Particularités
Autres noms vernaculaires : Ketmie et Mauve en arbuste.
Longévité : espèce rustique de grande longévité.
Origine du nom : introduite en Europe vers 1596 via le Proche-Orient d’où le nom d’espèce : syriacus.
Utilisation : espèce ornementale présentant une abondante floraison se poursuivant sur une longue période bien que les fleurs soient éphémères. Jouant sur la double coloration de la corolle, de nombreux cultivars ont été créés tels que présents sur le Campus : ‘Red Heart’ à fleurs blanches et centre rouge écarlate et ‘Woodbridge’ à fleurs rose vif et centre rose foncé.
Symbole attaché : fleur nationale de la Corée du Sud. Cette fleur évoquerait la persévérance et la détermination des Coréens au cours de leur histoire.
Hortensia à grandes feuilles
Hydrangea macrophylla Seringe (63)
Description
Arbuste : hauteur de 0,5 à 2 m voire même 4 m, à feuilles caduques. Port arrondi et étalé, ramifié dès la base avec des tiges dressées ; les jeunes rameaux sont de couleur verts mouchetés de noir ; l’écorce se détache par fines lamelles ; la moelle est blanche ; bourgeons à 2 ou 3 paires d’écailles.
Feuilles : opposée, simples, pétiolées, de forme largement ovale, à sommet pointu et marge dentée ; le limbe est glabre sur les deux faces, de couleur vert brillant dessus et vert plus clair dessous ; les nervures sont saillantes.
Fleurs : espèce-type monoïque à fleurs centrales hermaphrodites fertiles et fleurs marginales stériles, pour ce cultivar les fleurs sont toutes stériles, floraison de mai à novembre. Fleurs formées de 4 à 5 sépales, ressemblant à des pétales, grands et larges et d’un rosé soutenu, le bord est entier ou denté-crénelé. Elles sont réunies en cymes multipares sous la forme de corymbes globuleuses et naissent sur les tiges de l’année précédente.
Origines
Il existe à l’état naturel en Chine, au Japon, en Corée et en Birmanie, c’est une espèce collective horticole.
Type de sol recommandé : sol humifère, frais, humide et ombragé.
Particularités
Le nom d’ « Hortensia » est réservé aux hybrides issus du croisement entre les deux espèces asiatiques suivantes : Hydrangea macrophyllaet Hydrangea serrata. Le cultivar Hydrangea macrophyllaest obtenu par mutations portées sur les fleurs, l’inflorescence, la couleur et le développement des fleurs stériles.
Etymologie : hortensisest un nom latin signifiant de jardin, de potager. En effet, l’Hortensia est cultivé depuis longtemps dans les jardins japonais.
If commun
Taxus baccata Linné (118)
Description
Arbre ou arbuste : hauteur de 10-15 à 20 m. Toujours vert, port pyramidal ou conique large. Tronc rarement unique, souvent divisé dès la base. Branches ascendantes, branches étalées et rameaux souples.
Feuilles : aiguilles aplaties, molles avec sommet apiculé mais non piquant, base rétrécie en un court pétiole puis se prolongeant sur le rameau. Aiguilles en disposition spiralée sur les rameaux dressés, paraissant alignées sur deux rangs sur les rameaux latéraux.
Fleurs : espèce dioïque. Fleurs unisexuées mâles ou femelles sur des pieds différents ; floraison en mars-avril.
Fleurs mâles : chatons jaunes, nombreux, globuleux, sessiles, formés d’écailles peltées aplaties, naissant à l’aisselle des aiguilles sous les rameaux d’un an.
Fleurs femelles : petits « cônes » ressemblant à des bourgeons foliaires, peu visibles, naissant en position terminale sur la face supérieure de rameaux courts ; se transformant en une graine unique entourée d’une excroissance charnue, à suc visqueux, en forme de coupe libre ouverte au sommet, d’abord verte puis rouge à maturité dès août-septembre de la même année. Cette graine est appelée arille.
Origines
Origine géographique : Europe, Afrique du Nord, Asie occidentale. Plaines, collines, moyennes montagnes jusqu’à 1600 m d’altitude, dans les bois de Feuillus ou les forêts mixtes
Type de sol recommandé : sur sols riches, frais, humides.
Climat typique : supporte l’ombre
Particularités
Croissance et longévité : croissance très lente, longévité : 1000-1500 ans jusqu’à 2000 ans mais difficile à établir, la limite des cernes annuels de croissance étant peu marquée.
Origine du nom : Taxus du latin texo : je tisse, ou du grec hyfe : tissu. Les fibres de l’écorce étaient jadis utilisées pour confectionner des tissus grossiers. Le bois très dur, sans résine, est très recherché.
Utilisations : une utilisation massive du bois et une élimination complémentaire pour cause de toxicité ont contribué à une régression de l’espèce aujourd’hui protégée. Arbre d’ornement supportant très bien la taille et utilisé pour créer des haies ou pour réaliser des formes variées ou figuratives (art topiaire tirant son origine de la Grèce et de la Rome antiques avec son apogée en France au XVIIème siècle avec le Jardinier Le Nôtre) dans les parcs et jardins ; en cas de taille très sévère, seul « conifère » à pouvoir rejeter de souche grâce à la présence des bourgeons dormants. Taxol extrait de Taxus brevifolia utilisé dans le traitement des cancers.
Particularités historiques : au Moyen-Age, il servait à la fabrication d’arcs, d’arbalètes (bataille d’Azincourt), de nos jours très recherché en ébénisterie, marqueterie, sculpture. Exception faite semble-t-il de l’arille, toutes les parties de l’arbre sont toxiques pour l’homme et les animaux, surtout pour les chevaux ; présence d’un alcaloïde (la taxine) nocif pour le cœur.
If d’Irlande
Taxus baccata Linné ‘Fatigiata‘ (119)
Description
Arbuste ou arbre : hauteur de 4-10 à 15 m, toujours vert. Port érigé, branches longues, minces, très serrées, dressées presque verticalement. L4ecorce est brun rougeâtre, lisse, se détachant en écailles minces. Bourgeons très petits et ovoïdes.
Feuilles : aiguilles aplaties, molles, linéaires, avec sommet pointu mais non piquant. Couleur vert foncé brillant. Aiguilles en disposition spiralée autour des rameaux.
Fleurs : espèce dioïque, en général uniquement pieds femelles, floraison en en mars-avril. Les fleurs femelles sont en forme de petits cônes proches aux bourgeons foliaires, se transformant en une graine unique entourée d’une excroissance charnue qui est d’abord vert puis rouge. Le fruit est appelé arille.
Origines
Tous les If d’Irlande sont issus d’un individu unique de Taxus baccataLinné de sexe femelle trouvé en Irlande et dont le port a subi une mutation génétique naturelle.
Particularités
Croissance lente.
Sauf l’arille, toutes les parties de l’arbre sont toxiques pour l’homme et les animaux.
Utilisation : arbre d’ornement puisqu’il est indifférent au type de sol et accepte l’ombre comme le soleil.
Laurier noble
Laurus nobilis L. (68)
Description
Arbre : hauteur de 6 à 15 m, à feuilles persistantes. Port conique large, buissonnant ; tronc souvent court et ramifié dès la base. Branches ascendantes, nombreux rameaux dressés, glabres, minces ; écorce lisses, verte puis brun rougeâtre, devenant gris sombre ou noire, terne et fissurée vers la base. Bourgeons ovoïdes-pointus, les bourgeons terminaux sont incurvés et plus gros que les latéraux, étroits, écartés du rameau ; écailles rouge violacé à rouge noirâtre.
Feuilles : alternes, simples, entières, courtement pétiolées ; limbe lancéolé, coriace, à sommet aigu, base cunée, marge entière un peu ondulée, parfois même légèrement crénelée, vert luisant dessus, vert plus pâle, mat dessous. Ponctué de de nombreuses glandes huileuses, minuscules, très aromatiques.
Fleurs : Espèces dioïques, fleurs unisexuée sur des pieds différents, parfois monoïque et fleurs également polygames ; floraison en mars-avril. Fleurs réunies en bouquets se formant dès l’automne à l’aisselle des feuilles.
Fleurs mâles : nombreuses, jaunâtres, à 10-12 étamines avec anthères s’ouvrant par un clapet.
Fleurs femelles : moins nombreuses, blanc verdâtre, avec 4 staminodes, 1 style court et 1 stigmate tronqué. Se transformant en baies vert luisant, noir pourpre sombre à l’automne ; fruit charnu non comestible pourvu d’un pédoncule légèrement épaissi sous le fruit qui ne contient qu’une graine.
Origines
Origine géographique : Europe méridionale, Moyen-Orient, Asie Mineure.
Sols recommandé : Collines, pentes rocheuses, près du littoral, aux bords des cours d’eau ; bois clairs, broussailles, maquis, garrigues ; sols légers ni trop calcaires, ni trop acides, ni trop humides.
Climat typique : Aime la chaleur, supporte la sécheresse, craint les gelées et les hivers rigoureux.
Particularités
Croissance assez rapide et longévité de 50 à 150 ans.
Propriétés médicinales : feuilles et fruits ont une action antiseptique, antirhumatismale, diurétique, sudorifique.
Utilisations : les feuilles très aromatiques et pourvues de propriétés digestives entrent depuis longtemps dans la composition des bouquets garnis pour parfumer les plats.