Tilleul à feuilles larges
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Viorne Boule-de-neige « Roseum »
Viburnum opulus L. ‛Roseum’ L. / Viburnum opulus L. ‘Sterile’ DC.
Description
Arbuste
(2-4 (5) m). Caducifolié. Port arrondi-étalé. Ramifié dès la base avec tiges dressées puis arquées. Rameaux opposés, un peu anguleux, cassants, glabres avec quelques lenticelles saillantes. Écorce beige rougeâtre, lisse, puis brun jaunâtre fissuré.
Feuilles
Opposées, simples, trilobées, pétiolées. Lobes irrégulièrement, grossièrement sinués-dentés, lobe médian de forme plus carrée. Sinus arrondis. Base tronquée ou cordée. Limbe vert glabre dessus, un peu pubescent dessous. Pétiole canicule avec 2-6 glandes arrondies nectarifères vertes près du limbe et, à la base, 2-6 stipules filiformes parfois feuillées et glanduleuses.
Fleurs
Espèce-type monoïque : fleurs centrales hermaphrodites fertiles et fleurs marginales stériles. Cultivar à fleurs toutes stériles. Floraison en mai-juin. Fleurs formées de sépales pétaloïdes blanc verdâtre à l’éclosion, blanc pur ensuite puis rosés en fin de floraison. Fleurs nombreuses, réunies en cymes multipares terminales sphériques formant de grosses boules.
Origines
Origine géographique : Cultivar horticole stérile issu de l’espèce-type naturelle Viburnum opulus Linné = Viorne obier originaire d’Europe occidentale, Afrique du Nord et Nord de l’Asie.
Climat typique: plaines, collines, montagnes jusqu’à 1500 m d’altitude. Bords de rivières, marécages.
Type de sol recommandé: sur sols argilo-calcaires frais et humides.
Particularités
Croissance rapide. Longévité : 30-50 ans. Cultivar obtenu par mutations successives ayant porté sur les fleurs et sur l’inflorescence par élimination des fleurs fertiles au profit du développement des fleurs stériles et par transformation de l’inflorescence plate en forme sphérique. Ce cultivar, signalé pour la 1ère fois en Hollande en 1594 sous l’appellation : « Rose de Gueldre » est perpétué artificiellement depuis par bouturage et marcottage. Arbuste ornemental très utilisé en isolé ou en massifs mais il craint les attaques de pucerons.
Cette espèce n’est actuellement plus sur le campus.